Bientôt une plage et une mise à l’eau pour Dumbéa

Le nom Dumbéa-sur-mer prendra bientôt tout son sens avec une plage de sable blanc de 300 mètres à Nouré. La holding Cevaër Menaouer, propriétaire de la carrière qui jouxte la plage et qui emploie une centaine de personnes, s’est engagée à rendre accessible le lieu et à effectuer les travaux d’aménagement. En attendant une réfection complète, la plage de Nouré sera, dès novembre, accessible par une piste qui avait jusque-là une vocation industrielle. La mise à l’eau sera également rénovée avec un parking pour les usagers de la plage et les plaisanciers. Une excellente nouvelle pour tous les Dumbéens !

Concilier activités et environnement

Mais cette ouverture n’est qu’une première étape dans un projet d’envergure voulue par la Mairie de Dumbéa. La commune veut offrir, à ses habitants mais aussi aux résidents des communes avoisinantes comme Païta, un vrai pôle d’activités nautiques avec une marina et un port à sec. Pas question pour la Province et la commune d’endommager l’environnement mais bien de transformer l’existant, c’est-à-dire les bassins à crevettes qui aujourd’hui ne sont plus utilisés. « Il faut préserver la mangrove en oeuvrant à la mise à disposition du public d’une plage », insiste Georges Naturel, maire de Dumbéa. Une volonté partagée par la Province, qui par la voix de sa présidente Cynthia Ligeard, prône « une gestion durable en conciliant activités humaines et préservation de la biodiversité ».
 

Rendre accessible le littoral, un objectif provincial

L’ouverture de la plage de Nouré avant la saison chaude est donc une première étape.
« L’intérêt pour la Province Sud est la mise en valeur du littoral. Elle est tout à fait dans son rôle réglementaire en soutenant la mairie de Dumbéa pour rendre accessible la plage à ses administrés et en favorisant l’accompagnement des promoteurs privés, tout en veillant au respect de l’environnement », estime Cynthia Ligeard.
La holding Cevaër Menaouer va prochainement diligenter des bureaux d’études qui travailleront ensuite sur la faisabilité d’un pôle d’activités nautiques et ses impacts économiques et environnementaux. « Il s’agit d’aménager le périmètre des bassins de crevettes, qui représente à peu près 40 hectares », détaille Xavier Sevère, directeur de la Holding. « On estime à un peu près à cinq ou six mille anneaux, le potentiel à venir dans les 20 à 30 prochaines années pour la marina. » De quoi faire vivre Dumbéa, côté mer