Grâce au service de l’Accompagnement de la direction du Logement - qui a équipé d'un composteur une résidence locative de Dumbéa sur mer - nous avons appris à faire du bon compost. Partageons
Démarrez votre compost sur une zone de terre bêchée
Sur cette 1ere couche, créez une 2e couche d’aération en confectionnant un petit tas de morceaux de bois
Créez une couche avec vos déchets végétaux : feuilles, pelouse tondue, mauvaises herbes non envahissantes, feuilles de palmiers coupées en petits morceaux
Ajoutez une couche de déchets de cuisine : tiges de persil, fanes de carottes, pelures d’oignon, peau de papaye, etc. Important à ce stade : bien les mélanger avec les déchets verts du jardin
Pensez à y mettre le papier et le carton, également découpésen petits morceaux : courriers périmés, pages de journal (les encres ne posent plus de problème aujourd’hui), sopalin, emballages de médicaments, emballages de paquets de gâteaux, rouleaux de papier hygiénique, boîtes d’œuf en carton…
Essentiel : humidifiez (brumisez) régulièrement si la pluie ne suffit pas et remuer tout aussi régulièrement pour assurer un bon mélange des matériaux et une bonne aération (oxygénation). Deux fois par semaine, c’est suffisant.
Timing
Au bout d’1 mois, le papier a disparu et les micro-organismes sont apparus, le tas de déchets s’est asséché et a bruni
A 3 mois, le compost dont la couleur marron a foncé, entre en maturation. A ce stade, continuez à ajouter des déchets mais ne remuez plus cette couche de base
A 5-6 mois, la couche est devenue « terre » noire. A filtrer (tamiser) pour obtenir une texture fine
Trucs et astuces
Si vous avez la chance d’avoir un jardin, installez votre compost à même le sol. Retournez la terre du site choisi avant de démarrer.
Si vous optez pour un composteur, incontournable si vous logez en résidence collective, choisissez le en bois et non en plastique, avec des lattes espacées qui permettront l’aération.
Coupez systématiquement vos déchets en petits morceaux, ce qui facilitera leur dégradation. Exemples : feuille de palmier, branchage, carton d’emballage, boîte à œufs cartonnée, coquille d’œuf, feuille de journal…
Vous pouvez inclure dans le compost le sachet de thé et le marc de café
Évitez les espèces envahissantes qui se reproduiront dans le compost. Exemple : sensitive, pousse de faux-mimosa…
Évitez les feuilles de niaoulis et de résineux (pinus), trop acides
Évitez les fruits mûrs (papaye, pomme liane, mangue) qui attirent les mulots
Ne pas mettre de viande ni d’arête de poisson, qui attirent les rongeurs et les mouches
Ne pas mettre de papier glacé (feuilles brillantes) qui ne se décompose pas
L’humus obtenu au bout de 6 mois de maturité – une terre foncée, très fine et très riche – est un engrais à mélanger avec de la terre pour enrichir votre sol. Utilisé seul, il risque de « brûler » votre plante.