Le 1er décembre, Eric Gay, premier vice-président, a rencontré les opérateurs sociaux. Objectif : trouver des solutions pour passer du quantitatif au qualitatif.
Eric Gay, 1er vice-président de l'assemblée de la province Sud : "Il faut être raisonnable et réaliste en fonction des moyens financiers de la Province"
Le 1er décembre, Eric Gay, premier vice-président de l’assemblée de la province Sud, a rencontré les opérateurs sociaux. Objectif : trouver ensemble des solutions pour passer d’un programme quantitatif à un programme qualitatif.
Le constat est sans appel. Ces dernières années, la province Sud a livré un nombre important de logements locatifs et pourtant, les classes moyennes ne trouvent pas à se loger et la population des squats, estimée aujourd’hui à 8 000 personnes, n’a pas baissé. Face à cette réalité, la province Sud a décidé d’arrêter des axes forts pour l’habitat. Eric Gay, le vice-président de l’assemblée de la province Sud, a rencontré les trois bailleurs sociaux que sont le FSH, la Sic et la Sem d’Agglo, en compagnie des élus provinciaux administrateurs de ces trois organismes. Pour lui, « des limites ont été atteintes », notamment en termes de foncier disponible, du coût de la construction, et de volume financier des contrats de développent.
Du quantitatif au qualitatif Aujourd’hui, l’exécutif provincial veut un contrat « raisonnable et réaliste en fonction des moyens financiers de la Province », soit un programme habitat de l’ordre de 6,5 milliards de francs. Il s’est par ailleurs fixé trois axes forts, à commencer par le développement de l’accession à la propriété, notamment pour les classes intermédiaires. « Nous avons tous le souhait de posséder quelque chose pour, ensuite, le transmettre à nos enfants », a précisé Eric Gay. Autre axe à privilégier, le partenariat entre opérateurs sociaux et opérateurs privés. « Tout le monde est très complémentaire, a commenté le premier vice-président. Il faut mutualiser les compétences et les expériences. » Enfin, sont programmées la restructuration de l’habitat spontané et/ou dégradé, autrement dit des squats et du parc privé insalubre, « en fonction du mode de vie océanien et en se fixant des règles d’hygiène et de sécurité », et la création d’un établissement public foncier. Eric Gay a longuement insisté sur le sujet : il faut désormais et au plus vite « passer du quantitatif au qualitatif ».