L'école de la deuxième chance est Joemy

Qui se cache dans le costume de Joemy ? Les élèves de l'école de la deuxième chance (E2C) de la province Sud ! Ils donnent vie avec ferveur à la mascotte des XIVes Jeux du Pacifique.

Les élèves de l'E2C font partie des milliers de volontaires qui œuvrent dans l'ombre pour la réussite des Jeux. Ils sont d'autant plus discrets qu'ils avancent masqués, ou plutôt déguisés. « Lorsque le Comité organisateur NC2011 nous a proposé de s'occuper des prestations de Joemy, tout le monde a relevé le défi ! », se souvient Didier Tauru, le directeur de l'école. La mascotte est attendue dans dix communes de Nouvelle-Calédonie. L'établissement a dû planifier en amont les interventions des vingt et un jeunes mobilisés et des formateurs qui les accompagnent lors des remises de médailles. Une sacrée organisation !

Des « couacs » et des joies
« Les Jeux du Pacifique sont une grosse machine. Nous avons eu quelques "couacs" à gérer », regrette Didier Tauru. Problèmes d'horaires, de restauration ou de transport, la roussette bleue doit parfois prendre son mal en patience. Pourtant, les élèves restent motivés.
« Nous prenons les choses à cœur et nous essayons de faire au mieux », rappelle le directeur. L'accueil que le public réserve à la mascotte est là pour les soutenir. Une fois les athlètes médaillés, petits et grands se pressent pour être photographiés avec Joemy et les élèves ne comptent pas leur temps pour satisfaire le plus grand nombre de personnes.

Le chiffre
289, c'est le nombre de prestations de Joemy que les élèves de l'E2C doivent assurer pendant les Jeux du Pacifique.

 

Joemy, la star des Jeux « Au départ, j'étais un peu stressée de faire la mascotte et puis, après, cela allait mieux. On a vraiment un super contact avec les gens, surtout les enfants », confie Jacqueline, élève à l'école de la deuxième chance. Albert, son camarade de classe, confirme : « Les photos avec les petits, c'est ce que je préfère ! Les adultes viennent aussi voir la mascotte, c'est ce qui m'a surpris. » Jacqueline apprécie d'être proche des athlètes : « Si on était parmi les spectateurs, ça ne serait pas pareil. » Et si Albert est plutôt timide de nature, endosser le costume de Joemy l'aide à se produire en public : « Quand je suis dans le costume, je ne veux plus en sortir ! J'ai envie de rester avec les gens et de prendre des photos avec eux ! »

 

Nathalie Tirebaque, formatrice à l'école de la deuxième chance, Jacqueline et Albert... en Joemy.

Pour en savoir plus sur l'école de la deuxième chance et le plan AJiR pour la jeunesse de la province Sud


Texte et photos: Annabelle Noir