Depuis le 6 décembre, l‘école de la deuxième chance (E2C) de la province Sud a ouvert ses portes et accueille aujourd'hui vingt stagiaires.
Depuis le 6 décembre, l‘école de la deuxième chance (E2C) de la province Sud a ouvert ses portes et accueille aujourd'hui vingt stagiaires. Objectif de ce dispositif : aider les jeunes de 18 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme, à s'intégrer professionnellement et socialement.
L'école de la 2e chance voulue par Pierre Frogier, le président de l'assemblée de la province Sud, dans le cadre du plan provincial « Agir pour la Jeunesse », a accueilli deux promotions de dix élèves le 6 décembre.
Le projet avait été initié au mois d'avril sous le parrainage de l'E2C de Seine-et-Marne. « Un appui essentiel qui nous a permis de bien nous imprégner du concept de E2C », confirme Didier Tauru, directeur du futur établissement provincial et formateur.
Sur le plan juridique, il s'agit d'une association loi 1901 avec « un conseil d'administration au sein duquel le monde de l'entreprise, à travers notamment la Fédération patronale et les Chambres consulaires, ainsi que la collectivité provinciale sont parties prenantes », précise Yolaine Clavel, directrice adjointe de l'école, chargée de l'administration.
Conçu en 1995 par la Commission européenne, le dispositif E2C s'est concrétisé en 1997 avec l'ouverture de la première école de ce type à Marseille. Depuis, plus de soixante structures comparables ont vu le jour en France métropolitaine et dans les DOM TOM (Guadeloupe et Martinique).
Savoirs de base et stages en entreprise
L'E2C propose ainsi aux jeunes garçons et filles de 18 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme depuis au moins un an, une formation de 9 mois à 1 an leur permettant de maîtriser les savoirs de base : lire, écrire, compter, notions d'informatique... Pendant cette période rémunérée au titre de la formation professionnelle (environ un demi SMG), des stages en entreprises permettront aux jeunes de découvrir le monde du travail pour affiner leur projet professionnel. « La formation est très personnalisée, souligne Didier Tauru, car il ne s'agit pas de former simplement un futur salarié, mais d'aider le jeune à comprendre le monde dans lequel il se trouve, à se situer dans la société et à en saisir les mécanismes. » Lorsque le jeune sera sur le point de signer un contrat de travail ou de commencer une formation qualifiante, la formation s'achèvera par la remise d'un certificat indiquant le niveau de compétence du stagiaire : l'équivalent d'un passeport d'entrée dans la vie active. E2C accompagnera enfin les jeunes dans la suite de leur parcours pendant une période pouvant aller jusqu'à un an.
Chiffres
1 000 jeunes potentiellement concernés en province Sud 20 stagiaires accueillis à partir de janvier 2011 60 places d'ici fin 2011 270 m2, rue Frédéric-Surleau, au premier étage de l'immeuble Le Surcouf, face à la cathédrale de Nouméa
Fiche pratique
Adresse physique : 1, rue Frédéric-Surleau Immeuble Le Surcouf (1er étage)