Retour sur la soirée d’inauguration de l’IUT calédonien, jeudi 19 février 2015. Images et témoignages.
Une promotion représentative de la Nouvelle-Calédonie
Photo souvenir pour marquer l’inauguration de l’IUT calédonien avec sa première promotion de 56 inscrits en DUT (diplôme universitaire technologique) GEA, Gestion de l’Entreprises et de l’Administration. Une formation bac +2 qui convient parfaitement au tissu économique calédonien. La première promotion se constitue de 56 élèves (43 filles, 13 garçons) originaires des 3 provinces et issus des 3 types de baccalauréat existants (technologique, professionnel et général).
Un IUT chargé d’histoire et plein d’avenir
Petite reconstitution historique offerte en préambule de l’inauguration officielle de l’IUT, installé dans l’ancienne caserne des surveillants du bagne, construite par les transportés eux mêmes à la fin du XIXème. « Celle des surveillants mariés, les célibataires en avaient une autre », a précisé à l’assistance le guide Alain Fort.
« L’IUT, acte majeur de la formation universitaire »
Gaël Lagadec, le président de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, a souligné l’implication unanime de toutes les institutions et de tous les partis politiques à la concrétisation rapide du projet d’IUT calédonien. En moins de deux ans, 80 millions de francs de travaux ont été réalisés pour rénover et adapter les murs, occupés précédemment par des bureaux de l’ETFPA. 40 millions supplémentaires permettront de livrer la phase 2 d’aménagement définitif dès la rentrée 2016.
Catherine Riss, l’administratrice de l’IUT a insisté sur le très bon taux de réussite et d’intégration professionnelle des IUT métropolitains. Les instituts universitaires technologiques offrent des cursus qui s’appuient sur une pédagogie innovante, entre cours interactifs et mises en situations professionnelles. Les IUT s’attachent également à développer une culture de partenariat avec les entreprises du bassin de formation, et ce dès l’élaboration des programmes pédagogiques. Objectif : former des cadres intermédiaires polyvalents.)
Le succès attendu de l’IUT
André-Jean Léopold, membre du Gouvernement en charge de l’Enseignement, a formé le vœu que « cette formation soit la matrice qui doit, en évoluant, correspondre aux besoins du pays. Le filon de l’IUT est important pour la Nouvelle-Calédonie, il nous faut l’exploiter. Cet IUT aura, sans nul doute, un écho auprès de beaucoup de jeunes pour augmenter leur niveau de formation. »
Philippe Michel, le président de la province Sud, a souligné « le caractère exceptionnel de ce projet d’IUT qui a nécessité la synergie de tant d’acteurs et une unanimité exemplaire. Que cette synergie puisse se poursuivre pour l’ensemble des projets de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, notamment pour son futur centre multimedia et e-learning, et pour sa future antenne en province Nord. Des projets au bénéfice de toute notre jeunesse et donc de notre avenir. »
Lynda Tani (issue du lycée du Grand Nouméa)
« La semaine d’intégration nous a beaucoup plu, c’est un excellent concept pour créer une ambiance au sein de toute la promo, ce qui nous servira pour les travaux en groupes et pour s’entraider tout au long de l’année. »
Marie Morin ( issue du lycée Lapérouse)
« Nous avons eu une très bonne organisation pour cette rentrée. Maintenant, nous avons des cours dans des locaux refaits à neufs, et les salles sont même climatisées ! On est très contents d’être là. »
Hugo, 19 ans, à la tribune de la soirée d’inauguration
« Les cours sont nouveaux pour la plupart d’entre nous. Gestion, puis gestion comptable et financière dans le courant de l’année… Ce qu’il est important de savoir, c’est que 20 % du programme est spécifiquement adapté à la Nouvelle-Calédonie. »
Erwan Nine (originaire de Saint Joseph, Ouvéa)
« Je viens d’avoir mon bac STMG option Marketique au lycée Do Kamo, avec mention assez bien. Je suis à Nouméa depuis début février, depuis la semaine d’intégration. Je loge chez des proches, en ville. C’est une grande chance d’avoir cet IUT qui me permet de rester ici, dans ma famille, pour poursuivre mes études. Combien d’autres avant ont dû faire le sacrifice de partir en Métropole ? Je réalise la chance que j’ai. Et qu’est ce que je vais faire après ? C’est un peu tôt pour le dire, je ne sais pas, mais je sais une chose : après, je serai polyvalent. »