L’OCEF, un outil en faveur des éleveurs
Actualité publié(e) le 03/10/2014
L’OCEF est l’outil de développement de l’agriculture calédonienne qui achète près de 2 milliards de francs de productions agricoles à plus de 600 éleveurs et producteurs (chiffres 2010). Malgré des questionnements sur son monopole, le monde rural, en particulier les éleveurs, a toujours réclamé le maintien de cette structure de contrôle et de régulation. « Cette visite était, à mon sens, importante pour que les nouveaux élus du conseil d’administration se rendent compte de l’importance que l’office occupe dans le secteur agricole, en particulier celui de la viande », précise Nicolas Metzdorf, président de la commission du Développement rural et qui organise du 27 au 30 octobre prochains, les Assises provinciales du Développement rural.
Priorité à la production locale
Cet EPIC (établissement public industriel et commercial) fournit en viandes (bovines, porcines, ovines, de cerf) les boucheries, ateliers de découpe ou entreprises de transformation. Il joue un rôle de régulateur en s’approvisionnant à l’extérieur lorsque la production locale ne répond pas à la demande. L’OCEF garantit aux éleveurs un prix d'achat de la viande et permet ainsi de pérenniser les élevages. « Ce monopole de commercialisation de la viande par l’OCEF sur le Grand Nouméa est fondamental pour la protection des petits éleveurs en leur assurant des débouchés sur le marché », conclut Nicolas Metzdorf.
Consultez le programme des Assises provinciales du développement Rural.
Nicolas Metzdorf, président de la commission du Développement rural
L'OCEF est présidé par Pascal Vittori (2e en partant de la gauche).
Infos pratiques
L’histoire de l’Office de Commercialisation et d'Entreprosage Frigorique
En 1963, L’OCEF est créé dans le but d’améliorer la commercialisation des denrées périssables. Le stockage au froid des viandes, des fruits et des légumes dans ces nouveaux locaux doit permettre d’étaler leur période de commercialisation et donc d’augmenter la production locale marchande.
En 1968, par convention, les bouchers ont confié à l’OCEF, la mission de l’abattage de l’ensemble des animaux destinés au marché du grand Nouméa.
En 1976, la Nouvelle-Calédonie décide la création de la section pommes de terre de l’établissement pour réguler le marché. Par ailleurs, la filière porcine était aussi ajoutée aux compétences de l’OCEF.
En 1985, l’OCEF ouvre ses deux abattoirs à Païta et à Bourail.
En 2011, l’office ouvre son centre de distribution des viandes du Nord, sur le site de Tipenga à Pouembout.
