Pour pallier au manque d’offres d’activités constatée pour les 13-17 ans pendant les vacances scolaires, la province Sud souhaite encourager les organisateurs de centres de vacances et de loisirs Adolescents.
De gauche à droite : Alésio Saliga, élu provincial, le responsable du centre de vacances
et de loisirs ESCAL, Philippe Hardouin, directeur des Sports et loisirs, Alain Lazare,
1er vice-président de la Province en charge de la jeunesse, Silipeleto Muilakaaka,
président de la commission de la jeunesse, des sports et des loisirs et Alexendra Malaval-Cheval,
présidente de la commission de la culture ont visité ce centre, mercredi 17 avril.
Mercredi 17 avril, le premier vice-président Alain Lazare a accompagné la commission Jeunesse et Sport de la province Sud en visite au centre de vacances et de loisirs de l’ESCAL dans le Sud qui héberge, pour cette semaine de vacances scolaires, un camp d’adolescents. L’occasion de communiquer sur les propositions de la collectivité sur le nécessaire élargissement de l’offre de loisirs à destination de ces jeunes. Un objectif d’autant plus important qu’il rejoint la lutte contre l’oisiveté d’une partie de la jeunesse encline à commettre des incivilités.
Une offre à étoffer
L’expérience de la province Sud, qui soutient l’organisation des centres de vacances et de loisirs sur l’ensemble de son territoire, prouve que le nombre de journées pour les 13-17 ans ne représente que 2, 25 % du total annuel des journées réalisées (3 500 journées Adolescents sur un total de 155 000). Parce que cette tranche d’âge est difficile à satisfaire en termes d’activités de loisirs, rares sont les organisateurs qui programment des camps dédiés à ce public.
Les regroupements organisés en 2009, 2010 et 2011 avec les organisateurs de CVL ont permis d’identifier la principale cause de ce manque d’offres, qui réside dans le coût élevé des animations. La tranche d’âge et les centres d’intérêt exigent, en effet, un encadrement qualifié et une organisation complexe.
Tripler le nombre de journées
La province Sud a donc décidé de porter le forfait à destination de cette tranche d’âge à 1 200 francs par jour et par jeune pour les centres qui organisent des séjours dédiés à leur tranche d’âge. L’objectif viser est de tripler le nombre de journées proposées en 2013 pour arriver à plus de 10 500 journées Adolescents. Le coût de cette mesure est évalué à six millions trois cents mille francs.
Doubler les aides à la formation d’encadrement
Le développement des centres passe aussi par le soutien à l’encadrement. La Province Sud renforce donc son dispositif de soutien à la formation et à l’obtention des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) et aux fonctions de directeur (BAFD). Elle double le barème des aides en portant à 1800 francs par jour et par stagiaire pour des formations se déroulant en externat (contre 900 francs actuellement) et à 2 700 francs par jour et par stagiaire pour des formations se déroulant en internat (contre 1350 francs actuellement). L’incidence financière de cette mesure est évaluée à trois millions de francs.
50 % des frais de formation aux premiers secours
Afin d’encourager les jeunes à intervenir dans le domaine de l’animation, la province Sud propose une aide à la formation de prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1). Cette formation, obligatoire pour les animateurs qui souhaitent obtenir une qualification de surveillant de baignade ou de canoë-kayak, l’est aussi pour assurer le rôle d’assistant sanitaire dont tout centre de vacances et de loisirs doit se doter.
Ces formations sont dispensées par des organismes habilités par la direction de la Jeunesse et des Sports de la Nouvelle-Calédonie. La formation coûtant en moyenne dix mille francs par personne, la prise en charge proposée par la Province est de cinq mille francs.