La replantation de Deva a débuté

Pour implanter l’hôtel Sheraton de Deva et son golf de 18 trous, des pans de forêt ont dû être défrichés. Sous la tutelle de la société hôtelière de Deva et de la SEM Mwé Ara, le reboisement de la zone, conformément aux engagements pris par les promoteurs du projet, a débuté le vendredi 7 juin dernier. Au cours de cette opération, 500 plants d’espèces variées de forêt sèche ont été mis en terre par les partenaires et les ouvriers travaillant sur le site.

Dès le lancement du vaste projet touristique de Deva, la province sud et l’ensemble des partenaires concernés se sont engagés à prendre toutes les précautions nécessaires pour que l’impact sur la nature soit minimisé. Durant toute la phase de chantier et d’exploitation, de nombreuses mesures environnementales ont donc été instaurées pour préserver ce joyau naturel aussi exceptionnel que fragile.

Ainsi, pour compenser les défrichages effectués pour l’implantation du luxueux complexe hôtelier et de son golf 18 trous qui s’étend sur 60 hectares, la société hôtelière de Deva (SHD), a pris l’engagement de reboiser le site impacté. « Nous aurons à replanter plusieurs milliers de plants de 25 espèces différentes. Cette diversité est un minimum pour tenter de reformer un écosystème de type forêt sèche », confie, Sonia Barket-Babois, la présidente de la SHD.

Jean-Yves Lemenant et Thierry Santa, les conseillers provinciaux en charge du dossier de Deva, ont participé activement à cette plantation marquant le début du reboisement du site de Deva.

Mesure compensatoire indispensable

La première plantation effectuée dans ce cadre, organisée sous la tutelle de la SHD et de la SEM Mwé Ara, a eu lieu le vendredi 7 juin dernier. 150 personnes, dont Jean-Yves Lemenant et Thierry Santa, conseillers de la présidente de la province Sud en charge du dossier de l’aménagement du domaine de Deva y ont pris part. Sonia Barket-Babois, Patrick Ollivaud, directeur général de la SHD, Thierry Payen, directeur général délégué de la SHD et directeur de Promosud, Thierry Mennesson directeur général de la SEM Mwé Ara, Tony Déa gérant de la SARL M’Wé Ara ainsi que la plupart des responsables des entreprises et les ouvriers travaillant sur le site ont également participé à cette opération.

« Nous avons souhaité, à travers cette action écologique vous associer tous. Pour donner à ce moment la dimension qu’il mérite. Pour que la main de ceux qui ont dû défricher un arbre ici ou là, puissent compenser cet acte en participant à la replantation de plusieurs dizaine d’autres », a expliqué Sonia Barket-Babois, la présidente de la SHD. Ce geste fort en faveur de “dame Nature“ a été également l’occasion de renforcer la cohésion entre toutes les personnes qui participent au chantier.

En moins d’une heure, tous les partenaires de ce vaste projet, enthousiastes, ont mis en terre 500 arbres d’espèces de forêt sèche pour montrer leur volonté de préserver l’environnement.

Un reboisement de type forêt sèche

Pour Jean-Yves Lemenant, cette initiative environnementale est très positive. « On ne peut que se satisfaire de l’implication à cette opération de reboisement des partenaires locaux et internationaux, des chefs d’équipe, des responsables et des ouvriers… bref de tous les acteurs de ce chantier. Ce sont des pionniers qui vont faire aboutir un projet qui s’inscrit dans la logique de développement du Nord de la province Sud, souhaitée par Pierre Frogier et soutenu par l’exécutif provincial actuel. On est responsable de l’héritage de nos enfants. Avec cette plantation nous sommes dans cette démarche. »

En une heure, sous l’œil avisé du Conservatoire des espèces naturelles, partenaire de cette action, 500 plants d’espèces variées de forêt sèche ont été mis en terre sur une parcelle du golf, proche du futur practice.

Les ouvriers et responsable du chantier se sont rendus disponibles pour marquer ensemble le début du reboisement suite aux défrichages réalisés sur le site.

Texte et photos : Nadège Bège
Publié le 11 juin 2013