La première assemblée du conseil provincial des jeunes s’est tenue le 11 août dans l’hémicycle de la province Sud. A cette occasion, ses membres ont élu leur bureau.
composé d’un président et d’un vice-président. Premiers pas de cette nouvelle entité au sein de la province Sud…
Rose-Marie Wamytan (à droite) et Malia-Falakika Maluïa (à gauche), respectivement élues présidente et vice-présidente du CPJ, en compagnie deNicolas Kurtovitch, chargé de mission pour la Jeunesse auprès du Cabinet de la Présidence.
Ils ont entre 13 et 26 ans, sont collégiens, lycéens, étudiants ou investis dans les mouvements de jeunes. Ils ont envie de s’impliquer dans la vie publique de la collectivité pour faire avancer les questions qui leur tiennent à cœur. Les 60 membres du conseil provincial des jeunes (CPJ) ont été convoqués le 11 août, pour une journée de présentation de l’institution. Ces jeunes ont également procédé à l’élection de leur président et vice-président ainsi qu’au vote du règlement intérieur. La matinée a débuté par un mot de bienvenue de Silipeleto Muliakaaka, rapporteur de la commission de la jeunesse, des sports et des loisirs. Dans son discours, ce dernier a rappelé que « le président Pierre Frogier a souhaité que la jeunesse soit au cœur de toutes les priorités de la province Sud ». Destiné à encourager l’engagement citoyen des jeunes au sein de la province Sud, l’objectif du CPJ est de "favoriser la réflexion, la confrontation de points de vue sur les tous les projets et actions destinés à la jeunesse ». Jules Hmaloko, secrétaire général adjoint, a présenté, à cette occasion, le fonctionnement de la collectivité. Suite aux explications de Yohann Toubhans, directeur juridique et de l’administration générale, sur le rôle et les missions du bureau du CPJ, les jeunes conseillers ont pu passer au vote.
Dix candidats en lice A l’issue du scrutin, Rose-Mary Wamytan a été élue par ses pairs avec 13 voix. Cette étudiante de 19 ans est actuellement en BTS Tourisme. Originaire de Saint-Louis, Rose-Mary souhaite, par son engagement, «essayer de changer l’image que les gens ont des jeunes des tribus ». Pour la jeune fille, le CPJ représente un espace de parole où l’on peut « rencontrer d’autres jeunes et échanger sur des sujets divers». Elle souhaite faire valoir le CPJ auprès des institutions et des jeunes. « La Nouvelle-Calédonie est un pays en construction alors si nous, les jeunes, nous ne nous impliquons pas pour notre avenir et l’avenir du pays, qui le fera ? » Au poste de vice-président, une autre jeune fille, Malia-Falakika Maluïa, étudiante en DEUST Métallurgie, a été élue. Toutes deux avaient participé au comité de pilotage pour la création du conseil provincial des jeunes. Aujourd’hui, l’heure est à la réflexion sur les sujets sur lesquels le travail en commissions va s’organiser afin de formuler des propositions à l’assemblée de province avant la fin de l’année.
Les membres du conseil provincial des jeunes réunis dans l'hémicycle pour l'élection de leurs deux réprésentants.