Une étude de la distribution géographique du bulbul à ventre rouge

Soutenue par ses partenaires institutionnels, dont la province Sud, l’Institut agronomique calédonien (IAC) a lancé une étude, en ce début d’année 2013, sur le bulbul à ventre rouge, une espèce ornithologique exogène et envahissante.

La capacité invasive du bulbul à ventre rouge n’est plus à démontrer et les conséquences sur les territoires insulaires peuvent être importantes, il faut donc agir. Un appel aux témoignages est lancé et sa répartition géographique en Nouvelle-Calédonie étudiée de près.
Objectif de l’étude menée par l’Institut agronomique calédonien (IAC) : dresser un état des lieux, aussi exhaustif que possible, de la présence de cette espèce dans tous les milieux au-delà de sa zone de forte présence déjà avérée sur l’agglomération.
Autrement dit, il s’agit de cerner la limite de sa répartition actuelle et d’identifier sa présence isolée en certains points de Nouméa et du Grand Nouméa. En 2008, on le retrouvait déjà de Tontouta, au nord, à l’embouchure de la rivière des Pirogues, au sud et il devient plutôt commun sur Nouméa, Dumbéa, Païta et Mont-Dore.

Précaution et prévention participative

Un « comité technique Bulbul », constitué de scientifiques et techniciens représentant les instances de la Nouvelle-Calédonie, a donc décidé de prendre les choses en main et de mener, en cette année 2013, des études visant à définir et mettre en œuvre un plan de lutte adapté contre cette espèce envahissante.
L’IAC lance donc une campagne d’inventaire de terrain, fondée sur la méthodologie du point d’écoute consistant à écouter et voir l’oiseau en quadrillant une zone géographique localisée. Plus de 140 points d’écoute vont être effectués.
Cependant, le territoire est si vaste qu’il est difficile de l’inventorier dans sa totalité. Ainsi, le soutien et l’aide de la population sont indispensables pour réaliser un travail le plus exhaustif possible. Un numéro de téléphone et une adresse mail spécifiques ont été mis en place pour recueillir les témoignages.

Par Sophie Vallés
Publié le 6 février 2013