VIVALDI : des stages qui boostent les entreprises

Le dispositif Vivaldi vise à faire « coup double ». Il offre, d’un côté, aux étudiants l’opportunité de faire fructifier des études hors du Caillou par un stage de six mois maximum qui les « reconnecte » aux réalités locales, tout en bénéficiant de conditions financières avantageuses. D’un autre côté, les entreprises (administrations ou entreprises privées situées en province Sud) peuvent cibler des profils correspondant à leurs besoins, dans le vaste éventail des formations actuelles. « Lorsqu’on prend des étudiants en fin de cursus en stage, on fait du « sourcing », c’est-à-dire de l’identification et du recrutement, » résume Martine Aoun, responsable de la formation continue à la Société Générale calédonienne.

Des étudiants porteurs d’innovation

Depuis deux ans, la banque accueille des stagiaires dans le cadre du dispositif. « Nous sommes friands de gens qui ont eu des expériences ailleurs, précise Mme Aoun. Tout simplement parce qu’ils apportent souvent de l’innovation, un vent nouveau.»

Avant de pouvoir signer la convention tripartite (employeur, province Sud et étudiant), l’offre bénéficie des relais de diffusion liés par exemple à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris, mais aussi via le site Internet de la province Sud, qui propose de poster des offres directement. Selon Martine Aoun, « Un des avantages d’avoir le ‘label province Sud’, c’est d’être rassurés sur la couverture sécurité sociale de l’étudiant. En tant qu’employeur j’ai une responsabilité, y compris à l’égard de mes stagiaires. Voilà qui vient un peu pallier le vide en Nouvelle-Calédonie sur la réglementation des stagiaires-études. »

La province Sud prend en effet en charge les cotisations CAFAT (maladie et accident de travail) du stagiaire, ainsi que les indemnités à hauteur de 50% du SMG. En 2017, 46 entreprises ont accueilli un ou des stagiaires – un chiffre en constante augmentation depuis le lancement du dispositif.

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