Forte du succès obtenu en mai dernier, l'exposition « La Vallée-des-Colons d'hier et d'aujourd'hui » s'est de nouveau vue ouvrir les portes du Château Hagen par la province Sud pendant le Mois du patrimoine.
En mai, trois mille visiteurs s’étaient pressés au Château Hagen pour découvrir l'histoire de la Vallée-des-Colons. Une affluence record qui a conduit les organisateurs à représenter l'exposition du 13 au 22 septembre, à l'occasion du Mois du patrimoine. « Ce projet est né de la volonté des membres du conseil de quartier de la Vallée-des-Colons, constitué de représentants d'associations et de bénévoles. Ce sont eux qui ont également tenu à ce que l'exposition ait lieu au Château Hagen », précise Monique Sarda, responsable de secteur à la cellule proximité et agglomération de la Ville de Nouméa. « La province Sud a naturellement accepté cette demande. Quoi de mieux que le Château Hagen, situé au cœur du quartier, pour accueillir une exposition sur l’histoire de la Vallée-des-Colons », explique Jean-Baptiste Friat, directeur de la Culture de la province Sud.
Visites guidées pendant le Mois du patrimoine
Pendant les deux week-ends d'ouverture en septembre, des visites commentées étaient proposées par Christiane Terrier, présidente du conseil de quartier de la Vallée-des-Colons et adjointe au maire de Nouméa en charge de la Culture, du Patrimoine historique et culturel, et des Archives. En suivant le guide, Cécilia, native de la Vallée-des-Colons, découvre l'exposition : « Cette fois, je ne voulais pas la rater ! Je suis née dans ce quartier et ma famille y habite depuis très longtemps. »
Autour des panneaux, largement illustrés, qui balaient les différentes périodes de l'histoire du quartier jusqu'à ses aspects les plus contemporains, on se rencontre, on échange, on se souvient. Une quinzaine de bénévoles, qui ont aidé à la conception de l'exposition ou qui sont intéressés par le projet, se relaient pour accueillir les visiteurs au Château Hagen. « Ce projet a mobilisé des habitants de toutes les générations. Il a permis de créer un sentiment d'appartenance et des liens nouveaux avec les associations et les structures du quartier », souligne Monique Sarda.