La lutte biologique enfin au programme

Dossier publié(e) le 27/03/2015

La province Sud a lancé mercredi 18 mars son programme de lutte biologique, en partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de la Nouvelle-Calédonie. La première action a consisté à introduire des charançons aquatiques sur un plan d’eau de La Tamoa infesté de jacinthe d’eau.

Sommaire :

1 - Au bénéfice de l’agriculture 2 - Au bénéfice de l’environnement naturel 3 - La méthode : introduire le prédateur naturel 4 - Un programme sans risque

5 - Le partenaire : le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Calédonie 6 - Le pivot de l’opération : la Biofabrique 7 - Le suivi de la première opération d'inoculation

Un programme sans risque

Bruno Gatimel le responsable de la Biofabrique, explique :

« Le suivi de l’inoculation sera spécialement resserré et rigoureux pendant la première année, entre 2015 et 2016, pour évaluer mensuellement l’efficacité et l’acclimatation des auxiliaires ; puis un suivi photographique sera assuré pour visualiser l’impact sur le tapis de jacinthes. »

La lutte biologique contre les espèces envahissantes s’attachera, dans un second temps, à la problématique de la fougère d’eau, plus connue sous son appellation scientifique Salvinia. De manière plus générale, la Biofabrique élève des auxiliaires de cultures pour élargir la lutte biologique aux ravageurs agricoles, une alternative essentielle à l’usage des produits phytosanitaires.

A lire : Première étude (IAC 2005 - MILLE)

A lire : Rapport ITECH 2007

A lire : Rapport IRD 2009

La lutte biologique enfin au programme

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Un programme sans risque

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