« Donner, recevoir : un rein pour la vie », tel était le thème de la Journée mondiale du rein organisée pour la troisième fois en Nouvelle-Calédonie. Elle s’est tenue le jeudi 8 mars, dans le hall d’honneur de l’Hôtel de la province Sud.
« Donner, recevoir : un rein pour la vie », tel était le thème de la Journée mondiale du rein organisée pour la troisième fois en Nouvelle-Calédonie. Elle s’est tenue le jeudi 8 mars, dans le hall d’honneur de l’Hôtel de la province Sud
La Journée mondiale du rein est relayée en Nouvelle-Calédonie par le CHT et l’association RESIR (Réseau de l’insuffisance rénale), avec de nombreux partenaires. Dans son discours, Alain Lazare, 1er vice-président de la province Sud, a félicité RESIR « pour son travail en matière de prévention et d’information » et l’a assuré « de l’aide de la province Sud ».
Le député Gaël Yanno, Jean Lèques, maire de Nouméa, Alain Lazare, 1er vice-président de la province Sud et Sylvie Robineau, membre du gouvernement, chargée de la santé.
De 9 h à 17 h, le public s’est informé grâce aux stands animés par des professionnels de santé (du CHT, de l’ATIR, de l’UNH…), par des associations de patients ou par des étudiants infirmiers de l’IFPSS-NC.
Sensibiliser L’accent a été mis sur la sensibilisation au don d’organes, désormais possible en Nouvelle-Calédonie, par un donneur décédé. Véronique Biche, coordinatrice hospitalière, rappelle que le message essentiel, « c’est d’en parler à sa famille et de faire connaître, de son vivant, sa position : pour ou contre le don d’organes après sa mort ».
Cristel Briault, présidente de la jeune association « Un nouveau départ pour la vie » a été greffée à 25 ans : « Depuis, j’ai une vie normale. Quand on a juste un traitement médical à prendre au lieu d’être branché à une machine trois fois par semaine, ça change la vie ! Il faut donner ! »
Dépister Un dépistage précoce pourrait permettre d’éviter 10 % des insuffisances rénales chroniques et de retarder la mise en dialyse dans de nombreux cas. Cela ne prend que quelques minutes !
« Je connais la maladie car j’ai une grand-mère qui est dialysée. C’est important de faire le dépistage et de s’informer sur la maladie », témoigne Linda.
Informer et prévenir L’insuffisance rénale chronique touche de plus en plus de personnes en Nouvelle-Calédonie. Ses causes essentielles sont le diabète et l’hypertension artérielle, deux maladies qui peuvent être évitées avec un mode de vie sain.
La CPS s’associe à la Journée mondiale du rein depuis trois ans pour effectuer de la prévention. « Cela fait partie de notre programme de santé publique dans le Pacifique. Nous avons apporté des affiches et des dépliants sur l’alimentation, l’exercice physique, l’alcool, le tabac. Les visiteurs sont très intéressés », constate Natalie Girin, chef de projet à la CPS.
L’insuffisance rénale chronique en Nouvelle-Calédonie
339 patients sous dialyse*
12 centres de dialyse
100 personnes greffées*
Près de 50 personnes inscrites sur la liste d’attente d’une greffe en Métropole