Horaires d'accueil du public :
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Venez récupérer gratuitement au CIDFE des stickers point au creux de la main que vous pourrez coller sur les supports visibles de votre structure, sur votre devanture ou votre accueil, afin que les personnes victimes qui viendraient chez vous en tant que public puissent savoir que vous connaissez ce code de signalement.
Dans le cadre de la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, la province Sud se fait le relais de la campagne #Point Noir, mise en place en hommage à la #Black Dot Campaign, et fait la promotion de ce code de signalement pour les victimes de violences.
La « Black Dot Campaign » a été créée en 2015 en Grande-Bretagne, de façon informelle sur Facebook par une ex-victime de violences conjugales qui a souhaité conserver l’anonymat.
Ce code sert à aider les victimes de violences à aborder le sujet en toute discrétion sans avoir besoin de parler.
Le point au creux de la main est un code de détresse!
Le Point Noir est une campagne en ligne qui a pour but de faire connaitre un code de détresse pour les femmes victimes de violences sous emprise.
Ce simple point discret permet aux victimes de lancer un appel à l'aide auprès d'un professionnel, d'une personne dépositaire de la force publique ou tout simplement un témoin.
Si vous êtes en difficulté, à qui montrer ce point noir ? Pensez à une ou des personnes qui sont susceptibles de connaitre ce code et en qui vous placez une grande confiance. Choisissez le lieu et le moment. Dans l'idéal, tentez de ne le montrer qu'à la personne avec qui vous avez décidé d'en parler. Si vous êtes dans l'impossibilité de choisir le moment - soyez prudent.e afin que la personne qui vous inflige les violences ne puisse pas être témoin de votre geste, préférez le montrer en son absence,
Vous êtes susceptible d'accueillir des victimes de violences, de par votre proximité et votre activité?
Comprenez que cette personne place une grande confiance en vous. Ce point noir exprime une difficulté à aborder le sujet. Il convient donc de l’aborder tout en délicatesse, à l’abri des oreilles indiscrètes, sans brusquer la parole.
Il s'agira donc dans un premier temps de trouver un moyen d'engager discrètement un dialogue avec la victime, quitte à trouver un moyen de la retenir sous un faux prétexte pour la séparer de la personne qui l'accompagne et pouvoir lui parler en toute discrétion.
Dans un second temps, et dans la mesure du possible, aider la victime à être en contact avec des professionnels du secteur (voir dans l'onglet "Démarches").
Sachez aussi qu’une femme sous emprise peut changer d’avis. N'hésitez pas à l’épauler pour ensuite l’accompagner voir des associations ou services compétents.
Fédérez autour de vous et parlez-en !
A retenir :
- Le simple fait d'écouter peut aider à rompre le silence.
- Pour aider la victime, adaptez votre action selon la situation.
Les victimes de violences mais aussi les professionnels de tous les secteurs (médico-social, hôtellerie...), le grand public ... bref toute personne qui pourra être le témoin destinataire de ce signe envoyé par une victime.
Vous pouvez venir récupérer au CIDFE des stickers point au creux de la main que vous pourrez coller sur les supports visibles de votre structure, sur votre devanture ou votre accueil, afin que les personnes victimes qui viendraient chez vous en tant que public puissent savoir que vous connaissez ce code de signalement.
Appeler en premier lieu les force de l'ordre (police ou gendarmerie). En cas de danger immédiat, appelez le 17 et indiquez le lieu de l'agression, le nombre d’agresseurs, la présence d’armes, la présence d’enfants.
Autant que possible, inventez un prétexte pour isoler la victime et engager sereinement un échange éloigné de l’emprise de l’auteur des violences.Au besoin, appelez un responsable pour qu’il prenne le relais.
Si la victime n’est pas prête à porter plainte, faites-lui comprendre que vous êtes prêt à l’écouter et/ou qu’il existe des associations et des services compétents pour sortir de telles difficultés.
Si la victime est prête à porter plainte, rappelez-lui qu’elle n’est pas seule et qu’il existe des associations et services pour l’accompagner dans ses démarches. Proposez-lui de témoigner si vous avez été témoin.
Les professionnels du secteur :
Le service de traitement des violences conjugales et intrafamiliales- le Relais de la province Sud - tél : 20 37 70 ou n° vert 05 00 21
Le DAV (Dispositif d'Accueil des Victimes) au Médipole à Koutio - Tél 20 83 40
SOS écoutes - n° vert 05 30 30
L'association SOS violences - n° vert 05 11 11 ou 25 00 04
Le CIDFE (Centre d'Information Droits des Femmes et Égalité) de la province Sud - Tél 20 37 40
L'ADAVI (Association pour l'Accès au Droit et l'Aide aux Victimes) Tél 27 76 08
L'ACJK (Association Case Juridique Kanak) Tél 96 30 55
Toutes les informations fournies dans la présente fiche, le sont à titre indicatif. Par conséquent, ces informations ne peuvent en aucun cas être considérées comme une offre contractuelle de services ou de produits et se substituer à la réglementation en vigueur.
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