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Fiche thématique

Investir dans les secteurs économiques

La Nouvelle-Calédonie offre une diversité de secteurs d’investissement porteurs. Notre étude d’identification des filières économiques à fort potentiel en province Sud nous permet de vous proposer 10 grandes filières stratégiques sur le territoire ainsi que les opportunités possibles par secteur.


1. Agroalimentaire

Avec un taux de couverture global de l’ordre de 15%, la Nouvelle-Calédonie présente un potentiel important en termes de diversification de son agriculture et de développement de son agriculture « bio ».
De grandes surfaces terrestres exploitables, un climat tropical ensoleillé et des mesures incitatives à la mise en culture des terres disponibles sont des atouts majeurs, favorables à l’exploitation et à la production agricole.
La transformation des produits agricoles via les industries agroalimentaires est également une priorité.

Aujourd’hui, la Nouvelle-Calédonie tend vers l’autosuffisance alimentaire avec un objectif de 30% de taux de couverture d’ici 2025.

Opportunités
  • Développer l’export des produits de haute qualité : vanille, miel, café
  • Explorer : surgelés, fruits séchés, conserves, soupes, céréales, cerf, coprah, lait, baies roses…

2. Biodiversité

Avec une 3ème place mondiale pour son fort taux d’endémisme et le 2ème plus grand récif corallien du monde, la Nouvelle-Calédonie est considérée comme un hot spot de la biodiversité mondiale.

La province Sud souhaite faire de la préservation de la biodiversité un moteur de croissance et impliquer les start-ups locales dans la préservation et valorisation de la biodiversité.

Biodiversité végétale

La valorisation des substances naturelles telles que les plantes aromatiques, tinctoriales, médicinales… mais aussi la culture de bois de construction ou encore d’essences tropicales présentent une potentialité intéressante. Afin de préserver cette ressource, la province Sud applique le protocole de Nagoya par le biais d’une procédure APA (accès et partage des avantages) visant à répertorier et tracer les prélèvements d’espèces en milieu naturel avec un retour au territoire et au propriétaire foncier sur les recettes réalisées par son exploitation.

La biodiversité végétale terrestre calédonienne représente :

  • 3 principales plantes valorisées : santal ; niaouli et coprah
  • 3.400 espèces de plantes à fleurs
  • 4.500 extraits végétaux en collection
  • 20 ressources végétales valorisées
  • 5 instituts de recherches
  • 20 entreprises privées
  • 3.000 ans de savoirs traditionnels
  • 76% des espèces végétales sont endémiques
Biodiversité marine

Aujourd’hui, les recherches en cours sur les algues marines (micro-algues et macro-algues) et leur exploitation porte ses fruits avec plus de 10 tonnes de biomasse sèche de micro-algues issue d’une ferme pilote.
La biodiversité marine calédonienne représente :

  • 1,5 millions de km2 de Zone Économique Exclusive (ZEE)
  • 4 principaux groupes étudiés : coraux ; bactéries ; mollusques et micro-algues
  • 15.000 espèces marines recensées
  • 350 souches en collection
  • 350 molécules bioactives isolées
  • 4 laboratoires R&D et start-up
Opportunités
  • Valoriser les produits de haute qualité : santal, niaouli, bois, résine
  • Développer l’aquaculture et la pêche
  • Développer les activités d’observations de la biodiversité
  • Développer les filières économiques contribuant à la préservation et valorisation de la biodiversité
  • Exploiter les substances naturelles à des fins médicales, cosmétiques, agroalimentaires
  • Développer le tourisme lié à biodiversité marine et terrestre

3. Numérique et innovation

Alors que 72% des calédoniens sont équipés d’outils informatiques, le numérique représente seulement 2,6% du PIB de la Nouvelle-Calédonie en 2019. Les dépenses en recherche et développement (R&D) sont quant à elle inférieurs à 1% du PIB calédonien. Ce poids, relativement faible, est toutefois supérieur à celui des autres territoires d’outre-mer.

Numérique

De nos jours, le numérique est fondamental pour la croissance de l’économie. Il est le principal moteur de modernisation, d’attractivité, de compétitivité et d’innovation d’un pays. Il représente un fort potentiel économique, tant sur le marché local que régional.
Ainsi, le territoire a pour ambition de développer de nouvelles compétences et activités numériques, de favoriser l’accès équitable aux services digitaux, de moderniser les usages et les pratiques et de développer du contenu numérique.
Le déploiement d’un second câble sous-marin intelligent depuis l’Australie va permettre de répondre à la demande croissante en télécommunication et de sécuriser la connectivité internationale de la Nouvelle-Calédonie.

Innovation – R&D

L’innovation, la recherche et développement (R&D) sont des vecteurs clés complémentaires pour accroitre la compétitivité du territoire.
C’est pourquoi, l’innovation est une priorité pour la province Sud qui dédie un fonds de participation spécifique au secteur, tout en soutenant les actions des organismes locaux qui accompagnent les entreprises innovantes.
Pour répondre aux ambitions de développement et de structuration de la filière, la Nouvelle-Calédonie fait partie des lauréats du programme « Territoire d’innovation », grand plan d’investissement de l’Etat pour développer les innovations à grande échelle.
En parallèle, la création d’un incubateur et accélérateur, ADECAL Technopole, qui accompagne plus de 60 projets innovants à ce jour, et la mise en place d’une antenne de la French Tech, ont pour but de rassembler les entreprises innovantes et favoriser leur croissance afin de contribuer à la compétitivité et l’attractivité du pays.
Le numérique, secteur en pleine croissance, est fortement représenté au titre des projets innovants. La Nouvelle-Calédonie s’engage donc vers l’innovation numérique pour faire de son territoire une cyber-référence du Pacifique insulaire.

Opportunités
  • Développer le E-commerce ; Foodtech ; Ed Tech ; E-santé…
  • Créer des outils numériques et informatiques innovants
  • Développer les métiers de la cyber sécurité
  • Développer le tourisme virtuel
  • Développer les biotechnologies
  • Promouvoir les innovations liées à la valorisation des déchets et bio déchets

4. Économie verte

L’économie verte de la Nouvelle-Calédonie c’est 3% des entreprises calédoniennes et 3,500 emplois. Parmi celles-ci, 75% concernent la gestion des espaces et la protection de l’environnement ; 12% la gestion des déchets ; 8% les énergies renouvelables, 6% l’assainissement et 2% la R&D.

Environnement

Avec un écosystème exceptionnel et des richesses naturelles extraordinaires, la préservation de l’environnement et la protection des espaces naturels sont primordiales pour le territoire.

La province Sud est soucieuse de son environnement, c’est pourquoi elle a instauré un code environnemental et créé des aires protégées pour préserver son patrimoine naturel. Elle applique également la règlementation afférente aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) afin limiter la pollution liée aux activités industrielles et agricoles.

L’éco construction est également une préoccupation essentielle, tant au niveau des matériaux de construction que de l’efficience énergétique des bâtiments.

Gestion et la valorisation des déchets 

En 2019, l’agglomération du Grand Nouméa produisait environ 77.000 tonnes de déchets ménagers et assimilés, soit 400kg par habitant/an

Un volume conséquent qui nécessite des capacités de collecte, de traitement, et le développement des possibilités de réemploi et de recyclage, enjeux d’avenir important.

Le schéma provincial de gestion des déchets (SPGD), adopté par la province Sud en 2021, matérialise la volonté de celle-ci de fédérer l’ensemble des acteurs concernés autour d’une stratégie partagée pour une gestion responsable et structurée des déchets.

La province Sud a pour projet de créer une zone de concentration d’activités de valorisation des déchets qui intégrera la mutualisation des espaces, des équipements et des services dédiés. Cette zone comprend une plateforme d’endigage mise à disposition des entreprises, associations et institutions qui souhaitent installer une activité temporaire et démontable de valorisation de déchets et de stockage divers, ainsi qu’un éco pôle dédié aux initiatives privées de recyclage.

Energies renouvelables

Le schéma pour la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie (STENC), adopté en 2016, a une ambition de 100% d’énergies renouvelables sur le réseau (hors industries métallurgiques) à horizon 2030.

Dans le cadre de ses compétences, la province Sud a développé à son échelle, le schéma pour la transition écologique de la province Sud (STEPS), qui se décline en 3 axes : une collectivité exemplaire (éco mobilité, équipements publics et patrimoine), la croissance verte (incitations économiques, économie circulaire et émissions de carbone), et l’aménagement & solidarité (aménagement bas-carbone et précarité énergétique).

Le mix énergétique du pays, bien qu’il soit fortement contraint par l’industrie métallurgique, monte en puissance sous les effets combinés de la baisse des coûts en énergies renouvelables, l’identification d’éco-activités et la progression du territoire en termes d’économie circulaire et d’innovation. Toutes les solutions de mix énergétique attirent l’attention des institutions.

Opportunités
  • Développer le traitement et valorisation des déchets et bio déchets
  • Trouver alternatives aux produits plastiques à usage unique
  • Développer l’économie circulaire et la bio-économie
  • Développer des unités de collecte
  • Promouvoir les modes de déplacement et installations industrielles « verts »

5. Tourisme

En 2019, le secteur du tourisme atteignait 130.000 touristes et 350.000 croisiéristes, données à la hausse grâce à une conjoncture internationale favorable combinée aux efforts de valorisation du territoire.
Le pays a d’ores et déjà réalisé de nombreuses actions marketing telles que des partenariats internationaux avec la Chine et le Japon par le biais de contrats de destination, des campagnes publicitaires, le développement des offres de service…

Dans le cadre de sa stratégie de développement touristique des services et loisirs (SDTSL), la province Sud a pour objectif de devenir une destination touristique d’exception et incontournable du Pacific Sud.

Transports aériens

La province Sud détient 1 aéroport international parmi les plus grandes plateformes du Pacifique insulaire avec une dizaine de destinations internationales dans l’Asie-Pacifique qui ouvrent les portes des 5 continents.

Elle dispose également de plusieurs aérodromes domestiques pour faire le lien entre le Nord, le Sud et les Iles Loyautés. Les compagnies aériennes internationale et domestique ont récemment renouvelé leur flotte aérienne.

Croisières

Grâce à sa position géographique stratégique, le Nouvelle-Calédonie dispose de nombreux atouts pour offrir aux croisiéristes des escales incontournables.

Dans le classement des escales les plus côtés du Pacifique Sud, on retrouve :

  • 2ème position : Ile des pins (province Sud)
  • 4ème position : Lifou (province Iles Loyauté)

Quant au port de Nouméa, c’est une escale systématique dans la capitale afin de découvrir la « french touch » au cœur du pacifique. L’aménagement de son terminal croisière, pour augmenter sa capacité d’accueil, est très attendu.

La création d’une marina de grande plaisance moderne et performante, destinée à sédentariser les grands yachts, est également prévue afin de répondre à l’ambition du territoire de développer le tourisme haut de gamme.

Hébergements

La province Sud concentre 75% de l’offre d’hébergement et de restauration du territoire. Cette offre est très diversifiée : de l’accueil en tribu à l’hôtel 5* en passant par des gites et chambres d’hôtes, il y en a pour tous les goûts !

L’activité hôtelière s’est fortement développée avec l’implantation de complexes hôteliers sous enseigne internationale, permettant de diversifier l’offre et d’accroître la capacité d’accueil.

Lieux et activités touristiques

Île aux multiples facettes, la province Sud offre une diversité de paysages idylliques, du maquis minier à la mangrove, des forêts sèches et humides à la savane à niaouli, mais également des belles plages au sable blanc aux sources d’eau douce naturelles, des réserves naturelles marines aux récifs coralliens…

La Nouvelle-Calédonie propose également de nombreuses activités touristiques, telles que l’équitation, la randonnée, le VTT, la plongée, le yachting, le kayak, le jet ski, l’observation des baleines…

Les voyages des calédoniens

Le nombre de voyages des résidents calédoniens augmente chaque année avec environ 150.000 voyages à l’extérieur du territoire. Les destinations principales sont : l’Australie (33%) ; la France (24%) ; la Nouvelle-Zélande (13%) ; le Vanuatu (11%) et l’Asie (6%).

Le secteur du tourisme voit son offre et ses infrastructures se développer avec des projets en cours tels que des complexes hôteliers, l’aménagement d’un nouveau quai d’accueil pour les bateaux de croisières, des marinas de grande plaisance, des espaces commerciaux …

La province Sud a fait le choix d’un tourisme durable, qui assure des retombées économiques pour les populations, tout en valorisant sa culture et son patrimoine, sans altérer sa biodiversité exceptionnelle.

Opportunités
  • Développer la diversification touristique et les types de tourisme : tourisme médical ; tourisme d’affaires ; tourisme sportif ; tourisme virtuel ; tourisme gastronomique ; tourisme rural ; tourisme de formation ; tourisme durable ; tourisme balnéaire ; tourisme évènementiel…
  • Développer le tourisme local

6. Économie bleue

Avec son lagon classé au patrimoine mondial de l’humanité et sa ZEE de 1,5 million km2, la Nouvelle-Calédonie regorge de potentialités entre les filières à développer (pêche, aquaculture, pisciculture…) et celles émergentes (algues, biotechnologies, exploration des grands fonds sous-marins…).

Aujourd’hui, l’économie bleue de la Nouvelle-Calédonie c’est environ 5% des entreprises calédoniennes.

Infrastructures maritimes

La province Sud concentre la majorité des infrastructures maritimes.

Le Port de Nouméa, qui voit transiter plus de 4,5 millions de tonnes de fret et de minerai par an, est, en volume, le premier port de l’Outre-Mer et parmi les dix premiers de France.

La province Sud a pour ambition de développer ses infrastructures et de devenir le chef-lieu de l’activité maritime du territoire. Elle compte sur la modernisation de port Numbo, le futur pôle d’excellence maritime du territoire.

Pêche 

La pêche hauturière, dont 20% est destinée à l’export. La volonté du pays serait de renforcer la filière hauturière pour augmenter l’exportation de la production vers les marchés européens et asiatiques.

Dans le but d’étendre l’attractivité de la filière, la province Sud souhaite instaurer une pêche raisonnée, développer l’aquaculture, diversifier les produits de la mer et valoriser les déchets marins tout en préservant le lagon.

Opportunités
  • Renforcer la filière pêche hauturière et aquacole
  • Trouver des voies de développement pour valoriser la filière pêche à l’international
  • Développer l’export des produits de la mer : holothuries ; crevettes ; poissons
  • Développer le tourisme lié à la mer

7. Commerce

A ce jour, le secteur du commerce en Nouvelle-Calédonie recense environ 4.000 entreprises dont 80% se situe en province Sud et contribue à hauteur de 11% à la création de richesse du territoire. Le commerce de détail représente 59% des commerces et 21% pour le commerce de gros.
Un centre-ville dense en commerces de mode, bijouterie et décoration, de nombreuses galeries et centres commerciaux, des concepts stores… l’agglomération nouméenne regorge de boutiques variées, de l’artisanat au haut de gamme.
De nombreux complexes commerciaux ont récemment vue le jour dans le Grand Nouméa, comme le Dumbéa Mall, les Halles, les Jardins d’Apogoti… Tandis que d’autres sont en projet.

La consommation des ménages et le pouvoir d’achat des calédoniens est élevé et pourrait permettre à d’autres enseignes internationales de s’implanter afin de diversifier l’offre locale.

Opportunités
  • Développer le E-commerce
  • Importer des enseignes internationales
  • Redynamiser le centre-ville de Nouméa
  • Favoriser la création de centres urbains et des commerces de proximité dans les communes

8. Nickel – BTP

Premier employeur et principale source d’exportation, le nickel calédonien demeure le secteur de référence. Il représente environ 7% du PIB calédonien et 20% de l’emploi.
A ce jour, la Nouvelle-Calédonie est la 3ème réserve mondiale de nickel et le 6ème producteur mondial.
Les sites miniers et les 3 usines font régulièrement appel à des sous-traitants et de nombreux services sont nécessaires au bon fonctionnement du secteur.
La volonté du pays de diversifier et redynamiser les industries au-delà de l’exploitation minière passe notamment par le secteur de la construction.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) recense plus de 7.500 entreprises et représente 11% du PIB calédonien. La croissance démographique dynamique est une opportunité pour le développement de l’habitat.

Les mesures d’incitation fiscales liées à l’immobilier (exonération de taxe ; défiscalisation ; droits d’enregistrement…), les projets d’infrastructures et les chantiers de grandes envergures sont des atouts pour le secteur de la construction.

Opportunités
  • S’orienter vers le marché des batteries des véhicules électriques
  • Développer l’habitat intelligent
  • Développer l’habitat écologique / écoconstruction

9. Industrie de transformation

L’industrie de transformation, générateur de valeur ajoutée et d’emplois, est un secteur primordial qui cherche des voies de développement dans des secteurs variés afin de répondre à une demande locale forte tout en palliant l’importation de produits transformés.
L’industrie manufacturières représente près de 2.600 entreprises dont 80% se situent dans les zones industrielles du Grand Nouméa. L’industrie principale est la réparation-installation-fabrication de machines et équipements. Ensuite, vient l’industrie agro-alimentaire ; le textile ; l’industrie du papier-édition-imprimerie ; la fabrication de produits métalliques et l’industrie du bois et des meubles.
Les ambitions d’exportation de produits locaux à forte valeur ajoutée, la politique de protection de marché de la production locale et les partenariats régionaux avec le Vanuatu et Fidji, sont des atouts majeurs pour le développement de l’industrie de transformation agroalimentaire.

Opportunités
  • Développer l’export de biens à haute valeur ajoutée
  • Développer l’industrie agro-alimentaire
  • Développer les industries de valorisation des déchets et de recyclage

10. Santé

Le secteur de la santé contribue à hauteur de 10% au PIB calédonien et représente plus de 3.000 professionnels de santé.
La Nouvelle-Calédonie dispose d’infrastructures de santé, d’une offre médicale et hospitalière et de professionnels de santé, publics et privés, de haut niveau de compétences.
L’ouverture du Médipôle, doté d’équipements sanitaires de classe mondiale et de techniques de traitement avancées, et de la clinique Kuindo Magnin de Nouville en province Sud, concrétisent les progrès en matière de santé pour le territoire. Cependant, l’offre de soin reste limitée dans certaines communes.
En termes de consommation médicale, la dépense de santé par habitant augmente sensiblement chaque année d’environ 3% et s’élève à plus de 400.0000 XPF.
Le financement des dépenses de santé repose essentiellement sur le système autonome de protection sociale du pays : la Caisse de compensation des prestations Familiales, des Accidents du travail et de prévoyance des Travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CAFAT) et le Régime Unifié d’Assurance Maladie-Maternité (RUAMM).

Opportunités
  • Développer l’E-santé
  • Développer le tourisme médical
  • Développer la recherche et développement des bio médicaments
  • Développer la recherche et développement des produits pharmaceutiques à base de molécules issues de ressources naturelles
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