Depuis le 2 février 2014, les lacs du Grand Sud sont inscrits à la convention Ramsar, en tant que zones humides d’importance internationale. En plus des lacs du Grand Sud, cette zone comprend en effet des rivières, des marais, des dolines et des systèmes karstiques qui jouent un rôle majeur dans la régulation du cycle de l’eau et de réservoir de biodiversité.
Par l’isolement de la Nouvelle-Calédonie et les spécificités géologiques du Grand Sud, les nombreuses espèces de ce territoire présentent un fort taux d’endémisme. Pour la province Sud, la flore et la faune doivent donc y être d’autant plus préservées. C’est un espace dans lequel la ressource en eau est un enjeu pour les populations et le développement économique. La sécurisation de l’adduction en eau, la production d’énergie hydraulique, l’écotourisme et la sylviculture représentent les enjeux d’un développement durable du Grand Sud.
La Convention Ramsar sur les zones humides est un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale en matière de conservation et d’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources qu’elles fournissent, au bénéfice des êtres humains et de la nature. Adoptée en 1971 à Ramsar, une ville en en Iran, elle est entrée en vigueur en 1975. C’est le seul traité mondial de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier. Cette convention relative aux zones humides d’importance internationale est le seul traité mondial portant sur un seul écosystème. Ce site exceptionnel attire de nombreux chercheurs du monde entier.