De quoi s’agit-il ?
On entend par « accumulateurs au plomb » tout dispositif électrochimique fonctionnant par couplage de deux électrodes de plomb immergées dans une solution acide, utilisé comme source d’énergie capable de transformer de l’énergie électrique en énergie chimique et inversement.
Il s’agit principalement des batteries au plomb contenues dans les véhicules thermiques, ou encore dans les systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes).
Où peut-on les déposer ?
- Déchèteries (Nouméa, Mont-Dore, Dumbéa, Païta, Boulouparis, La Foa, Bourail et Thio)
- Stations-service
- Certaines entreprises de réparation automobile
- Autres points de collecte désignés par TRECODEC (éco-organisme agréé en charge de la gestion de cette filière)
En savoir plus : TRECODEC
Éco-gestes et bonnes pratiques
Les batteries au plomb contiennent de nombreux composants toxiques pour la santé et l’environnement (plomb métallique, pâte de plomb, solution d’acide sulfurique, matières plastiques…).
Au regard de leur composition, les batteries usagées au plomb sont considérées comme des déchets dangereux et ne doivent pas être jetées dans la nature ou dans des dépôts sauvages. Une gestion appropriée est essentielle pour protéger l’environnement et préserver la sécurité des individus.
Règlementation
Cette filière de gestion des déchets est encadrée par la responsabilité élargie des producteurs (REP). Les importateurs qui mettent sur le marché des batteries au plomb ont ainsi la responsabilité de leur collecte et de leur traitement lorsqu’elles deviennent des déchets.
Les coûts opérationnels de cette filière sont répercutés sur le consommateur via l’application d’une éco-participation lors de l’achat des produits neufs.
L’éco-organisme Trecodec, agréé par la province Sud pour la gestion de cette filière, mandate un opérateur agréé pour la collecte et le traitement à l’export de ces déchets.
