Le notou est un pigeon commun des forêts denses humides auxquelles il est strictement inféodé. C’est un oiseau au vol lourd, qui reste dans la canopée. Il n’est pas rare au petit matin ou après la pluie, de voir le notou profiter des rayons du soleil pour se réchauffer sur une banche morte ou bien dégagée. Son chant, sourd, est une succession de « oup poupoupou » caractéristique et qui peut s’entendre facilement à plus de 300m.

Le notou est présent sur l’ensemble de la grande terre.

Les couples s’unissent à vie. Le mâle construit le nid de brindilles assez haut dans un arbre. Le notou niche de juin à décembre. La femelle ne pond en général qu’un seul œuf par an de couleur blanche. Le nid est une plateforme composée de branchages lâches, installée à la fourche d’une branche, dans la canopée. Les deux adultes participent à l’incubation et à l’élevage du jeune et défendent le nid contre toute approche d’un autre Notou ou d’un prédateur dans un rayon de 50m. L’incubation dure 28 jours et le jeune reste au nid pendant environ 35 jours. Il est autonome vers 2-3 mois.

Le notou se nourrit de fruits et de baies. Il reste à proximité des arbres dont il se nourrit. Il est capable d’ingurgiter des fruits très volumineux comme les fruits du pandanus (6x4x2cm). La graine est alors rejetée par le cloaque, contribuant ainsi à la dissémination des arbres de la forêt. Il n’est pas rare de trouver en forêt, des amas de graines digérées par le notou en dessous d’un perchoir qu’il affectionne.

Outre la perte de son habitat, la principale menace du notou est l’homme par son action de chasse. Le notou est un gibier à forte valeur patrimoniale et culturelle. Sa chasse est règlementée et n’est autorisée que pendant les week-ends d’avril avec un quota maximum de 5 prises par chasseur et par jour. Les œufs peuvent aussi être prédatés par les rats ou les corbeaux. Les rapaces tels que l’épervier à ventre blanc, le faucon pèlerin, la buse peuvent également s’attaquer aux adultes.