Skip to main content

Wassa Drawilo

Wassa Drawilo est née en Nouvelle-Calédonie en 1948, à Lifou, dans la tribu de Wiwatul du district de Lössi. Elle grandit dans une famille de confession protestante et fait donc logiquement ses études avec l’Enseignement Protestant (à l’époque l’Ecole Protestante, devenue aujourd’hui l’Alliance Scolaire de l’Eglise Evangelique (ASEE)).

Après avoir réussi son BEPC et ses premières études à Lifou, au milieu des années 1960 elle réussit l’entrée au Lycée Lapérouse en remportant le concours d’entrée, à l’époque démarche nécessaire pour y accéder, et continue à travailler dur en vue de décrocher le Baccalauréat, mais alors qu’elle est en année de Première, un drame familial vient la frapper : son père décède, ce qui démunit sa famille d’une source de revenus.

Wassa Drawilo prend alors la décision d’abandonner ses études et de devenir le soutien financier de sa famille. En 1968, à 20 ans elle décroche un concours d’entrée à la Poste, alors qu’elle n’est pas encore majeure et commence alors sa carrière à l’OPT. A ce sujet, elle se rappelle qu’elle a été aidée par une éducation stricte : « A l’époque, l’éducation des filles à Lifou était plus stricte pour les femmes que pour les hommes. On laissait un peu plus les garçons faire ce qu’ils voulaient même avant d’être majeurs (avant 21 ans), et ils profitaient bien de leur liberté. Mais en même temps, le fait de devoir continuer à étudier sérieusement sans distraction était une bonne chose, c’était formateur. »

Alors qu’elle demeure à la capitale pendant et après ses études, Wassa fait la connaissance de Jean Goffinet, un Belge venu s’installer en Nouvelle-Calédonie : ils se marient en 1972. Ilienne parcourant le Nouméa foisonnant du début des années 1970, Wassa apprécie la diversité de la capitale, de toutes les ethnies qui la composent et de la richesse culturelle que chacun peut apporter. Dans ces années-là, elle fait la connaissance de plusieurs personnalités, dont certains deviennent de grands amis, qui ont tous en commun une certaine envie de vivre ensemble et de faire changer les choses.

C’est ainsi qu’à 24 ans, en 1973, alors qu’elle a déjà deux enfants elle se lance en politique : « A partir de 1973, on s’est réunis avec des amis d’origines variées et on a fondé notre parti politique, Ensemble Toutes Ethnies (E.T.E.) – Il faut dire que je souhaitais vraiment faire progresser la place de la femme, et aucun parti ne convenait vraiment pour mener ce combat, les étiquettes politiques ne me plaisaient pas. Après tout, nous luttions pour l’intérêt commun, au-delà des clivages ».

Et de rajouter : « Le fait d’avoir déjà mes deux enfants m’a donné une autre perspective sur les difficultés de la maternité. Devenue mère j’ai touché du doigt les problèmes à résoudre de la femme au foyer, mais aussi de la femme au travail, puisque j’étais les deux. On sous-estime souvent la capacité des femmes à faire des efforts, mais on imagine mal tout ce que cela peut représenter comme charge. Aujourd’hui on appellerait ça la « charge mentale », mais à l’époque on était à mille lieux de la reconnaissance de ce phénomène. Malgré leurs efforts quotidiens, beaucoup de femmes subissaient des regards et des jugements négatifs, et c’était souvent très dur à encaisser. »

« Forte de mon combat, j’avais des idées pour faire progresser la cause féminine, certaines actions concrètes, comme par exemple faciliter l’accès aux garderies pour les femmes au travail »

Son parti politique, Ensemble Toutes Ethnies (E.T.E.), joignait le geste à la parole et incarnait déjà, avant la même la création du mot, une forme de « Destin commun » : Européens, Calédoniens blancs, Wallisiens, Martiniquais, Kanaks, une réunion des richesses et connaissances des sujets de chacun pour essayer d’apporter des solutions à tous, dans l’esprit de partage. Wassa Drawilo nous indique qu’elle a parfois fait des réunions de parti dans sa propre chefferie, à Wawitul, ramenant l’équipe principale de l’E.T.E., un moment d’échange pour ses amis et confrères en politiques, mais aussi pour les gens de la tribu, contents d’accueillir et de comprendre des gens aux horizons culturels très différents.

Un point de vue unique, qui permettait à Wassa Drawilo et ses collègues de l’E.T.E. d’être généralement bien vus : « On défendait un programme qu’on ne retrouvait pas dans les autres partis. On n’était pas nombreux dans l’E.T.E. mais on était bien considérés, que ce soit par les gens du RPCR ou du FI, Jacques Lafleur ou Jean-Marie Tjibaou venaient nous parler et on pouvait librement échanger avec eux. »

Ainsi tout au long des années 1970, Wassa Drawilo et l’E.T.E. vont tenter de défendre leur approche multiculturelle et centriste, dans une France et une Nouvelle-Calédonie qui passent à partir de 1974 sous la présidence au centre de Valéry Giscard d’Estaing (V.G.E.) avec sa ministre Simone Veil, amenant avec eux des avancées sociales et citoyennes : droit de vote descendu de 21 à 18 ans, mais également mesures pour les droits des femmes (notamment la dépénalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) en 1975 – mesure non étendue alors à la Nouvelle-Calédonie), qui sont autant d’émulsions pour inspirer Wassa à faire avancer la cause des femmes du pays.

Ainsi, en 1977, à l’approche des élections territoriales, dans un contexte favorable, entre les centristes au pouvoir en France et l’émulsion politique locale (scission de l’UC, apparition de nombreux petits partis aux opinions variées), l’E.T.E. décide de faire entendre sa voix et de battre campagne, la plaçant parmi les têtes d’affiches principales aux côtés de ses confrères masculins (le Docteur Raymond Mura, alors président de l’E.T.E., mais aussi Mélito Finau ou Jean-Paul Tivollier) :

« On s’est présentés, je suis passée par la télé (j’étais souvent utilisée comme cartouche à la télé d’ailleurs), dans le parti je représentais les Kanaks. Chacun militait pour ses propres combats, par exemple, je militais à l’époque pour faciliter les EVASAN de Lifou vers Nouméa et améliorer les conditions d’évacuation sanitaire, qui à l’époque étaient insuffisantes pour les gens des îles. »  

De fait, Wassa Drawilo était deuxième dans la hiérarchie du parti, juste après le Docteur Mura, et a été très visible a l’époque dans les médias, s’exprimant souvent à la télévision, dans la presse écrite et à la radio pour porter la voix générale de l’E.T.E. mais aussi afin de soutenir tout particulièrement : la défense des femmes et de la condition féminine.

Une vocation double donc, de Wassa et de l’E.T.E. à défendre une autre voie pour toutes les ethnies ainsi que pour les femmes, qui se manifeste par exemple par leur volet santé de leur programme politique : « Nous devons aboutir rapidement à une couverture médicale généralisée de la population […] qui offrirait l’avantage de supprimer sur le plan racial des inégalités entre les ethnies, et sur le plan économique ».

De cette campagne de 1977, seul le Docteur Mura parvient à arracher un siège à l’Assemblée Territoriale et à représenter la voix de l’E.T.E. parmi les conseillers territoriaux. Le reste du parti, Wassa en tête n’est néanmoins pas en reste : en 1978, à l’approche des élections présidentielles de 1981, l’E.T.E. et les autres partis modérés proposent une « Union des centres », afin de se réunir et de faire porter leur voix. En effet, parmi les autres partis centristes, se trouvent certaines voix de poids, comme celle de Jean-Pierre Aïfa, ou encore du Docteure Edwige Antier (alors à la tête de l’URC), une des deux premières femmes à avoir été élue conseillère territoriale en 1977, présidente de la commission de santé et membre de la commission permanente de l’Assemblée Territoriale, qui partage le combat pour les droits des femmes que porte Wassa Drawilo (voir portrait du Dr Antier).

A cette époque-là, le Docteur Mura représentant l’E.T.E. à l’Assemblée Territoriale, Wassa Drawilo devient présidente de l’E.T.E., comme en témoignent quelques communiqués qu’elle a signé à la presse en cette qualité. C’est une période riche, car en Septembre 1978, les centristes qui ont accepté de se rassembler sous la bannière SDC-UDF créent également le comité de soutien à V.G.E. et appuyer ainsi l’action du Président de la République en Nouvelle-Calédonie.

Mais la carrière « politicienne » de Wassa Drawilo va bientôt s’arrêter là. En effet, lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie en Juillet 1979, le Président de la République s’étant entretenu avec les Calédoniens prend plusieurs décisions, et parmi elles, la création du poste de déléguée à la condition féminine pour le territoire, poste qu’il attribue à Wassa Drawilo. Une consécration, mais aussi de grandes responsabilités qui vont lui permettre de pouvoir porter le combat pour la condition de la femme à un autre niveau. Devenant directement employée par l’Exécutif central en Métropole, elle ne peut plus s’exprimer au nom de l’E.T.E., la fonction imposant une certaine neutralité administrative.

De 1979 à 1981, alors inscrite au sein d’un gouvernement qu’elle soutient dans l’âme, Wassa se donne à fond pour incarner la fonction qui lui a été assignée et lutter pour les femmes du Territoire. « Avant tout, il fallait « faire du bruit », Il faut exister ! C’était la seule manière de changer les choses, être bruyant pour attirer l’attention et changer les mentalités. »

Au niveau communication, on peut lui attribuer plusieurs initiatives : création dans les Nouvelles Calédoniennes de la rubrique « Portraits de femme », qui une fois par mois permettait de mettre en avant les femmes de Calédonie, mais également la création d’une rubrique filmée au journal télévisé local – toutes les semaines, Wassa Drawilo passait à la télévision et tenait une rubrique qui parlait de la condition féminine en Nouvelle-Calédonie.

Cette position haute lui permet de porter à la connaissance du public plusieurs sujets de société et de l’information à destination des femmes, à une époque ou internet n’existait pas. Ainsi, elle a tenu une rubrique intitulée « Les Femmes à la CAFAT » où elle expliquait aux femmes comment elles devaient renseigner leurs démarches administratives au moment de partir à la retraite.

Wassa Drawilo résume aujourd’hui la pensée de son action ainsi : « La Condition Féminine va au-delà du Féminisme et de l’Idéologie. On se bat pour ce qui existe, pour améliorer l’existence concrète des Femmes. »

Parmi ses combats, elle nous relate ses réussites et ses échecs : « Par exemple, pour la représentativité dans les institutions, je suis parvenue à obtenir la création d’un poste pour la Condition Féminine à la CPS, ce qui a permis de donner un autre relais à la lutte pour la condition féminine, non seulement en Nouvelle-Calédonie, mais dans tout le Pacifique. Par contre, pour le droit à l’avortement j’ai dû batailler. C’est un des combats que je n’ai pu remporter sur le moment, ce que j’ai regretté, mais j’ai ouvert le débat sur le sujet en Nouvelle-Calédonie. »

Pour rappel, tandis que le droit à l’avortement en France a été dépénalisé en 1975, il ne l’a été en Nouvelle-Calédonie qu’en l’an 2000, soit plus de 25 ans après la Métropole. En combattant au début des années 1980 pour obtenir ce droit Wassa Drawilo était à l’avant-garde d’un droit à l’IVG qu’elle pouvait observer de ses yeux lors de ses missions en France, mais qui continuait à se faire clandestinement en Nouvelle-Calédonie, avec parfois des drames à la clé…

Wassa Wadrilo ne se contentait pas de l’action publique, comme elle le relate : « J’avais un bureau au Haussariat à l’époque, je rencontrais toutes les femmes qui souhaitaient me voir. Je voulais comprendre leurs problèmes, les aider à les résoudre. A l’époque il n’y avait rien pour les femmes. Je passais des appels, je faisais tout mon possible. Il fallait que j’aide ces femmes. »

Elle poursuit sur les difficultés qu’elle a pu rencontrer : « Les hommes n’écoutaient pas, il fallait rabâcher et insister lourdement pour obtenir la moindre avancée. Je me rappelle, souvent lorsque je passais directement rendez-vous, certains responsables (du monde politique ou économique notamment) trouvaient un prétexte pour ne pas me recevoir à la dernière minute. Alors, j’ai utilisé ma propre parade : représentante de l’Etat et ayant mon bureau au Haut-Commissariat, je passais par le Cabinet du Haussaire pour prendre mes rendez-vous avec ces messieurs. Bizarrement, quand j’utilisais cette méthode, il n’y avait plus de désistements pour me recevoir… »

Elle rajoute : « En Calédonie à cette époque, les femmes devaient se contenter de certains métiers bien cadrés : secrétaires, infirmières, institutrices… On ne voyait pas souvent les femmes dans les autres corps de métiers, il a fallu par exemple batailler pour pouvoir avoir la première femme chauffeur-routier sur le Territoire. Aujourd’hui heureusement, les choses ont changé et on voit beaucoup plus de femmes partout.

Un autre sujet lié au monde professionnel, c’était la parité hommes femmes, obtenir l’égalité professionnel de traitement : à niveau égal d’études, les femmes n’étaient pas aussi bien traitées, que ce soit à l’étape du recrutement ou en termes de salaire. D’ailleurs en parlant d’études, un autre axe de mon action était de m’assurer que l’enseignement féminin puisse être correctement assuré. Je suivais le Haussaire dans ses déplacements, je visitais le Vice-Rectorat, les directeurs de Collège, de Lycée. Grâce à ce travail, j’ai pu produire par la suite des statistiques sur le niveau d’études des filles et sur les différences de traitement et de résultat qui existaient entre filles et garçons.

Ces statistiques ont eu un retentissement local, mais j’ai aussi eu l’occasion de les utiliser dans nos réunions de travail en Métropole avec l’ensemble des déléguées à la condition féminine de France, y compris avec nos collègues de Martinique ou de la Réunion pour faire des points de comparaison et faire progresser la situation. »

Mais pour Wassa Drawilo, en mai 1981, les choses changent : l’élection présidentielle amène François Mitterrand et le Parti Socialiste au pouvoir, alors qu’elle n’adhère pas à leurs idées. Cet état de fait l’amène à continuer son action différemment : elle continue à tenir bon et à mener les combats pour les droits des femmes en Nouvelle-Calédonie, mais elle ne trouve plus autant d’enthousiasme à travailler pour une hiérarchie qu’elle désapprouve.

De fait, Wassa Drawilo retient que contrairement à « son » président, Valéry Giscard d’Estaing, qui avait créé son poste de délégué à la condition féminine du Territoire, c’est sous François Mitterrand qu’il cessera de fait, d’exister : au bout de deux années supplémentaires à travailler les Calédoniens sur la Condition Féminine, elle décide de s’en aller au début de l’année 1983.

Avec son départ, un vide se créée durant plusieurs années : de 1983 à 1989.

A ce sujet, Wassa Drawilo prend soin de nous préciser : « Bien qu’en 1983, j’ai cessé d’être la déléguée à la condition féminine et que j’ai retrouvé mon travail à la poste, je n’ai jamais vraiment pu quitter le maillot. Les femmes venaient encore naturellement s’adresser à moi et je continuais de les aider du mieux que je pouvais. Je leur disais pourtant « C’est fini je ne suis plus déléguée des femmes », mais elles me répondaient rapidement « C’est vrai Wassa, mais qui te remplace ? On ne sait pas qui aller voir. Pour nous tu restes notre représentante. », et c’était vrai : vers qui pouvaient-elles se tourner à cette époque ? »

Il n’y a plus de représentants de la condition féminine sur le Territoire, jusqu’à mars 1989, soit à l’arrivée de Marie-Claire BECCASLOSSI au poste de déléguée régionale à la parité et aux droits des femmes, désignée par le conseil des ministres, puis au poste de Déléguée chargée des droits des femmes pour la NC de mai 1989 à octobre 1991. Avec la création des Provinces, des déléguées provinciales à la condition féminine sont progressivement nommées, ramenant les questions des femmes dans le champ de compétences des provinces.

Petit à petit, Wassa Wadrilo se fait plus discrète et s’efface du paysage public, au profit de son travail à la poste et de sa vie familiale.

De ces années, elle retient un autre phénomène lié à la condition des femmes : « Ils ne savent pas ce que ça nous coûte, à nous les femmes de faire de la politique. C’est des sacrifices : on devient des personnages publics, on s’expose aux critiques, et on n’est pas écoutées. La parole de la femme n’était pas respectée en ce temps-là. Les hommes préféraient nous ignorer. (…) Je l’ai constaté à l’échelon local comme à l’échelon de toute la France : il y a un prix à payer pour la vie maritale des femmes qui font de la politique. Je me rappelle avoir tenté le destin : un jour lors d’une réunion entre déléguées à la condition féminine en Métropole, presque toutes mes collègues étaient divorcées ou en instance de séparation. Interrogée, j’ai fini par dire que tout allait bien dans mon couple. C’était au début de ma prise de fonction. Malheureusement, j’ai fini par suivre le chemin, et me séparer de Jean Goffinet : les absences répétées et le fait d’être un personnage public ont fini par peser sur ma vie familiale.
Je l’ai aussi vu à l’Assemblée Territoriale pour d’autres Calédoniennes : Marie-Paule Serve et Edwige Antier que j’ai connue pendant ma période d’activité sont aussi passées par là – leurs couples n’ont pas résisté à l’épreuve du passage à la politique.
 »

D’ailleurs avant même de se séparer de Jean Goffinet au cours des années 1980, Wassa Drawilo avait déjà connu quelques sacrifices liés à sa double casquette de mère de famille et de personnage public : « Je voulais depuis très longtemps un troisième enfant, après mes deux premières filles. Mais durant toutes les années 1970 j’ai tenu bon : je ne pouvais pas et me lancer en campagne politique et faire un troisième enfant. Par contre après être devenue déléguée, je n’étais plus dans les campagnes à proprement parler, et même si je n’avais pas encore beaucoup de temps pour moi, j’ai eu mon troisième enfant. Mais là aussi, cela n’a pas été sans difficulté. Je me rappelle encore avoir accepté une invitation à aller au Vanuatu pour aider à la promotion de la condition de la femme. Deux semaines sans voir ma fille. C’était terrible, je n’ai plus jamais voulu recommencer. On n’avait pas internet à l’époque, la coupure était nette. »

Une époque en grande partie révolue après son départ officiel de la fonction en 1983. Entre les années 1980 et 2000, Wassa, divorcée, continue à suivre l’évolution de la condition féminine. Sans jamais quitter l’étiquette de déléguée des femmes, elle a tenu le rôle officieusement jusqu’à la provincialisation en 1989, mais elle n’a pas complètement cessé de contribuer à la cause après cette période.

Sa dernière grande action publique a eu lieu au tournant des années 2000. Elle a de nouveau pris la parole publiquement, apportant son soutien à l’adoption d’une loi sur la parité hommes-femmes en politique alors appliquée uniquement en Métropole. Une démarche réussie, puisque la mesure est passée, avec tout le succès qu’ont pu connaître les femmes de Nouvelle-Calédonie en politique après l’an 2000….

Wassa Drawilo, optimiste, conclut ainsi sur le sort des femmes : « Aujourd’hui, les femmes manifestent plus souvent, elles n’ont plus peur de s’exprimer, la parole est libérée. C’est bien, les femmes ne se laissent plus faire : elles prennent leurs destins en main et luttent pour leurs droits. »


Sources : 

  • « Terre de mémoires », Reportage NC1ère, 3 mars 2015.
  • La France Australe, éditions de Septembre 1977, 7 J 393, Fonds 7J – La Presse Calédonienne – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • La France Australe, éditions d’Octobre 1977, 7 J 394, Fonds 7J – La Presse Calédonienne – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • La France Australe, éditions de Juillet 1979, 7 J 409, Fonds 7J – La Presse Calédonienne – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • La France Australe, éditions d’Août 1979, 7 J 410, Fonds 7J – La Presse Calédonienne – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • La France Australe, éditions d’Octobre 1979, 7 J 412, Fonds 7J – La Presse Calédonienne – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • Les Nouvelles-Calédoniennes, édition du 06.09.1977, 4Num 15 Fonds LNC Numérique – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • Fonds photographique du journal quotidien « La France Australe » 113 Fi 3570 : Madame Wassa-Goffinet – Service des archives de la Nouvelle-Calédonie
  • Coupures de Presse et Documents personnels de la collection de Wassa Drawilo
  • Avec l’aimable participation de Wassa Drawilo, qui a bien voulu nous accorder une longue interview pour nous illustrer son parcours et son combat, avec force documents, un grand merci à elle !


# aide et contact
Aide et contact

Vous avez une question ?

Pour toute information, contactez-nous via notre formulaire de contact, ou prenez rendez-vous avec l’un de nos agents provinciaux.