Communiqué de presse : Rupture de barrage sur une mine du groupe Vale au Bresil
Infos presse publié(e) le 27/01/2019
3 ans après une catastrophe similaire, l’État du Minas Gerais au Brésil vient de connaitre un nouveau
drame humain et environnemental avec la rupture d’un barrage sur une mine du groupe Vale.
Philippe Germain, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, et Philippe Michel, président
de la province Sud, présentent toutes leurs condoléances aux familles endeuillées.
Les risques liés aux barrages nécessitant que les exploitants soient surveillés avec vigilance par une
administration compétente et appliquant des normes exigeantes, Philippe Germain et Philippe Michel
tiennent à rappeler que tous les grands barrages du territoire, à savoir les barrages hydrauliques de
Yaté, de la Néaoua et de la Dumbéa, ainsi que, sur le site de Vale Nouvelle-Calédonie, la berme du
parc à résidus KO2, sont attentivement suivis par la DIMENC, et que les règles appliquées à la
conception et au suivi de ces barrages sont celles en vigueur en métropole.
La DIMENC est de très longue date assistée des experts du Bureau d’Etudes Techniques et Contrôles
des Grands Barrages (BETCGB), rattaché au ministère de la transition écologique et solidaire. Tous
les rapports annuels d’exploitation et les rapports d’auscultation établis par les exploitants des
barrages sont soumis à l’avis du BETCGB, et ces experts viennent régulièrement en Nouvelle-
Calédonie assister la DIMENC dans ses inspections.
Concernant la berme de KO2, sa conception a fait l’objet d’études et de contrôles poussés, sous la
supervision de la DIMENC et du BETCGB. Elle est équipée de dispositifs de drainage, ainsi que
d’appareils de mesure permettant sa surveillance continue. La dernière inspection de sûreté a été
réalisée par la DIMENC et le BETCGB en octobre 2017 et il a été rendu compte de cette inspection,
en mai 2018, devant le Comité d’Information, de Concertation et de Surveillance de Goro (CICS).
Le président de la province Sud rappelle enfin qu’en retirant, dès sa prise de fonctions, le
« PGA Prony Pernod », il aussi mis fin à un accord engageant la province sur le projet KO4, c’est-àdire
un parc à résidus 4 fois plus étendu que KO2, fermé par un barrage de 4 km de long et 80 m de
haut (contre 86 m pour le barrage qui vient de se rompre au Brésil). C’est suite à sa demande insistante
d’abandonner KO4 que Vale Nouvelle-Calédonie a engagé le projet Lucy, c’est-à-dire le séchage des
résidus de l’usine et leur stockage sous une forme solide, naturellement stable.