Eléments Protégés(s) : Façade est et sud, toiture, cave voutée, escalier en pierre, garde-corps en fer forgé, portail latéral
Acte initial(s) : Arrêté n⁰ 1559-2001/PS du 1 octobre 2001
Informations pratiques
Ouverture :
Pas de visite, visible de l'extérieur
Accès :
Bien privé, non ouvert au public, situé au 30 rue Galliéni, au Centre-Ville
Commune :
Nouméa
Localisation
Vers les années 1870, l’industrie de la brique en Nouvelle-Calédonie
est en plein essor et se développe particulièrement au Mont-Dore. C’est
Gerolino Draghiceviz qui lance véritablement ce secteur avec la briqueterie du
Vallon-Dore qui fournit les matériaux nécessaires aux constructions foisonnantes
de Nouméa. En 1885, M. Draghiceviz acquiert un lot de ville situé rue de
Solférino qui devient plus tard la rue Galliéni. Il y construit un petit
immeuble qu’il loue dès 1888 à la banque d’Indochine de Nouméa. En 1906, le
bâtiment est vendu à la société Le Chrome, avant d’être cédé à la société du
Tour de côte en 1933, puis à la société civile de Saint-Louis en 1937. L’édifice de plan rectangulaire mesure 10 m x 8 m et se compose d’un
rez-de-chaussée, d’un étage et d’une cave voûtée à laquelle on accède par un
escalier situé à l’arrière. Le premier niveau comporte 2 pièces séparées par un
couloir central et un escalier en pierre menant à l’étage. Le deuxième niveau a
le même plan de distribution avec des pièces ouvrant sur des balcons à l’avant
et à l’arrière du bâtiment. Le balcon de la façade côté rue est protégé par un
garde-corps en fer forgé. A l’origine, il était en partie clôturé par des
persiennes. Le second balcon a subi des modifications en béton armé. L’ensemble
de l’immeuble est édifié en moellons montés à la chaux avec des encadrements en
briques et une couverture en tuiles mécaniques. Aujourd’hui, la maison Draghiceviz abrite des commerces au
rez-de-chaussée.