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Phare de Gouaro
Informations techniques
Protection(s) : Inscription
Type d'oeuvre(s) : Immobilier
Acte initial(s) : Arrêté n⁰ 587-2012/ARR/DC du 3 octobre 2012
Informations pratiques
Ouverture :
Libre
Accès :
A la sortie Sud de Bourail, direction la roche Percée. 6 km plus loin, à l'intersection en T, prendre à droite. 800 mètres plus loin, prendre sur la droite en épingle à cheveux.
Commune :
Bourail
Localisation
En Nouvelle-Calédonie, de nombreux phares ont été édifiés durant la
colonisation, dans le but de signaler les passes et de sécuriser les entrées
aux ports, rendues difficiles par le récif.A Bourail, avec le développement de la colonisation pénale, le transport
des hommes et des marchandises par voie maritime s’amplifie. Dès lors, trois
feux sont mis en place pour permettre un accès sécurisé à la baie. D’une part,
un feu rouge est positionné sur le flanc de la montagne, en contre-bas d’un feu
blanc, implanté au col de Gouaro. L’alignement de ces deux feux indique la
direction de la passe de Bourail. D’autre part, un troisième feu de couleur
verte, dit « feu du mouillage », est installé près du poste de mer, à
l’extrémité sud de la plage de la Roche Percée pour indiquer l’embouchure de la
Néra. Pour veiller à la surveillance et au bon fonctionnement du phare de
Gouaro, plusieurs gardiens se sont succédés. Ils résidaient dans le logement en
maçonnerie de briques divisé en 3 pièces et surmonté par la lanterne du phare.
Celle-ci est accessible par un escalier en fer forgé que les gardiens
empruntaient chaque soir et chaque matin pour allumer et éteindre le feu blanc.
Ernest Renevier a été le dernier gardien du phare, de 1922 à 1935. Aujourd’hui, il ne reste que le socle du feu rouge et le feu vert a
été détruit lors du cyclone de 1932. Seuls subsistent les vestiges du phare qui
abritait le feu blanc.