Acte initial(s) : Arrêté n⁰ 1809-2007/PS du 15 novembre 2007
Informations pratiques
Ouverture :
Libre
Accès :
Situé sur l'Ilot Amédée
Commune :
Nouméa
Localisation
En 1859, le Commandant de la Nouvelle-Calédonie demande
l’édification d’un phare pour la sécurisation du port de Nouméa, suite aux nombreux
naufrages de navires entrant dans le lagon. Paris en ordonne alors la
construction en 1861 et confie le projet aux ateliers Rigolet, 9 rue de la
Butte Chaumont. L’édifice est imaginé de manière à supporter le climat tropical,
avec une structure métallique intérieure distincte du revêtement extérieur afin
de lutter contre la corrosion. Une fois l’ouvrage réalisé, il est d’abord monté une
première fois à La Villette, où il domine Paris du haut de ses 56 m durant 2
ans. Il est ensuite démonté en 1265 pièces pour être acheminé en
Nouvelle-Calédonie en 1864. Après 10 mois de travaux sur l’îlot Amédée, le
phare est enfin érigé puis inauguré le 15 novembre 1865. Éclairé avec une lampe
à huile de colza à l'origine, il passe en 1952 à un système à pétrole vaporisé,
avant d'être électrifié en 1985. Son rayonnement marque l'entrée de la passe de
Boulari, avec une portée de plus de 24 milles nautiques. Pour admirer le
panorama, il faut gravir les 247 marches du superbe escalier en fonte qui
conduit au sommet du phare. Un phare quasiment identique est construit vers 1867 par
les mêmes ateliers : le phare des Roches-Douvres dans les Côtes-d'Armor.
Il est malheureusement détruit en août 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale
et remplacé par une tour en pierre. Le phare Amédée est le deuxième plus haut phare métallique
au monde.