L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes sont des sujets à l’échelle planétaire. D’ailleurs, voici une liste non exhaustive des journées mondiales annuelles dédiées à la condition humaine en général et à celle des femmes en particulier.
1. Les journées internationales pour l’égalité
Les grands défis du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qu’il s’agisse de la santé ou du changement climatique, demandent de former un maximum de talents. C’est pourquoi il est impératif d’augmenter le nombre de femmes actives dans les domaines scientifiques. La diversité dans la recherche élargit le bassin de chercheurs talentueux, apportant ainsi de nouvelles perspectives, du talent et de la créativité.
Objectif : promouvoir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.
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Le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice. La « véritable » origine du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, serait principalement marquée par deux faits historiques : le Woman’s Day en Amérique et la Journée des femmes en Europe.
Le Woman’s Day en Amérique :
La Journée internationale des droits des femmes tire son origine d’une manifestation pour le droit de vote des femmes organisée par le Comité national de la femme du Parti socialiste américain et qui a eu lieu le dernier dimanche du mois de février 1909. Connue sous le nom de Woman’s Day, elle demeure l’une des activités officielles du comité et sera célébrée annuellement aux États-Unis jusqu’en 1914.
La Journée des femmes en Europe :
En 1910, à l’occasion de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, l’Allemande Clara Zetkin, alors présidente du Secrétariat international des femmes socialistes, propose l’instauration d’une journée des femmes qui serait célébrée à chaque année pour servir la propagande en vue de l’obtention du droit de vote des femmes. Cette proposition est approuvée à l’unanimité par les déléguées des 17 pays présents.
L’internationalisation du « 8 mars » :
À la suite de la résolution de Copenhague, la Journée internationale des femmes est célébrée pour la première fois le 19 mars 1911 en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes participent à des rassemblements. En 1913 et en 1914, les femmes vivant en Europe ou en Russie tiennent des rassemblements à la fin du mois de février ou au début du mois de mars pour protester contre la guerre ou pour exprimer leur solidarité envers les autres femmes.
En 1917, peu de temps avant la fin du régime tsariste, les femmes russes passent outre les instructions des militants bolcheviques et manifestent pour réclamer du pain et le retour de leur mari de la guerre. Cet événement a lieu le dernier dimanche de février selon le calendrier en usage en Russie, ce qui correspond au 8 mars du calendrier grégorien moderne. En 1921, en guise de commémoration, le président russe Lénine consacre la date du 8 mars Journée des femmes.
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La journée mondiale de la mini-jupe a été voulue et lancée en 2015 par Rachid Ben Othman, président de la Ligue pour la défense de la laïcité et des libertés, et l’activiste féministe Najet Bayoudh. Leur appel aux Tunisiennes pour participer à un rassemblement en mini-jupes, le 6 Juin, est un signe de solidarité avec la femme opprimée.
À l’origine de cette action pour le moins originale de la société civile tunisienne, un fait divers pour le moins choquant : en Algérie, une jeune femme avait été interdite d’examens pour cause de jupe trop courte et une campagne pour le moins réactionnaire avait été menée avec le slogan «Sois un homme et voile tes femmes».
La journée mondiale de la mini-jupe a donc été organisée en solidarité avec les femmes algériennes et en union avec toutes les femmes opprimées à travers le monde L’objectif : rappeler à toutes et à tous que les femmes ont le choix de porter ce qu’elles souhaitent – mini-jupe, jean, voile – tant qu’elles restent maîtresses de leurs décisions
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La Journée internationale de l’égalité de rémunération (the equal pay day) rend hommage aux efforts déployés par toutes les parties prenantes pour parvenir à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale. Elle s’appuie notamment sur l’engagement des Nations Unies en faveur de la protection des droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales, y compris contre toutes les formes de discrimination, notamment à l’égard des femmes et des filles.
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Accéder au site de la Coalition Internationale pour l’égalité salariale
La Journée internationale de la fille met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains. Les adolescentes ont le droit à une vie sûre, en bonne santé et à une éducation, non seulement au cours de leurs années formatrices critiques, mais aussi une fois devenues femmes. Si les filles sont accompagnées durant l’adolescence, elles ont le potentiel de changer le monde – travailleuses de demain, entrepreneures, mentors, chefs de famille, dirigeantes politiques ou mères de famille.
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Les hommes sont eux aussi victimes d’inégalités, de discriminations et de préjugés. Cette journée du 19 novembre vient nous le rappeler. Les promoteurs de cette journée veulent remettre en cause la vision traditionnelle de l’homme. Comment ? En proposant des modèles de masculinité “positifs”, afin de réinventer les relations entre les genres dans un souci d’égalité, dans les deux sens.
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La Convention Internationale des Droits de l’Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où elle est née. Elle affirme également, pour les enfants, le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.
Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c’est tout d’abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous et toutes puissent y accéder. C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront véritablement respectés.
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Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal sont brutalement assassinées parce que femmes et activistes. Leur seul crime aura été de se battre pour leurs droits contre le dictateur de la République Dominicaine, Rafael Trujillo (1930-1961). En 1993, l’Assemblée générale des Nations Unis a adopté la résolution 48/104 pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes qui définit ces violences comme “tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice.