Apprendre à reconnaître les palmiers endémiques de Nouvelle-calédonie

Un peu de vocabulaire pour comprendre la morphologie des palmiers Les feuilles des palmiers peuvent être soit palmées (forme d’éventail), soit pennées (forme de plume). Une feuille pennée est constituée d’une structure centrale appelée « rachis » sur laquelle sont insérées les pennes. Ainsi l’ensemble des pennes forment le limbe d’une seule et même feuille. Les feuilles sont attachées au stipe par leur base élargie appelée «gaine» et qui forme un manchon autour de la tige. La gaine peut être de plusieurs formes : tubulaire, fendue, ou bien ouverte. Les feuilles sont superposées au sommet du stipe et forment une couronne dont la plus jeune feuille se trouve au centre. Les marques régulières visibles le long du stipe, appelées «nœuds », sont les cicatrices laissées par les feuilles précédentes. Les palmiers se développent en hauteur à partir de leur sommet. La structure qui permet la croissance est appelée «bourgeon terminal » ou plus communément « cœur de palmier ». En l’absence de bourgeon, les palmiers ne peuvent plus pousser, c’est pourquoi ce précieux organe est caché au cœur de la couronne de feuilles. La croissance des palmiers est rythmée par la production d’une feuille et l’allongement du stipe. L’espace entre deux feuilles est appelé «entre-nœuds ». Pour se reproduire, les palmiers mettent en place à la base de leurs feuilles des organes portant de très nombreuses fleurs, appelés « inflorescences ». Après pollinisation, les fleurs deviendront des fruits et l’organe sera alors appelé « infrutescence». L’inflorescence se développe d’abord dans une poche appelée bractée pédonculaire. Une fois l’organe complètement formé, cette bractée tombe pour libérer l’inflorescence. • LES TERMES TECHNIQUES PRÉSENTÉS CI-APRÈS VOUS PERMETTRONT DE DÉCRIRE LES PALMIERS QUE VOUS OBSERVEREZ. APPRENDRE À RECONNAÎTRE LES PALMIERS ENDÉMIQUES DE NOUVELLE-CALÉDONIE 8

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