P. 112 Le consentement Chacun des partenaires doit consentir à une activité sexuelle. C’est-à-dire que chacun accepte que l’activité ait lieu, que ce soit une relation sexuelle, un baiser ou tout autre geste de nature sexuelle. Le consentement des partenaires doit être clair, libre et éclairé. Si ces conditions ne sont pas réunies, il y a agression sexuelle, ou viol si pénétration. Le consentement doit être clair Pour donner son consentement, une personne peut dire qu’elle est d’accord avec les gestes de son partenaire. Elle peut aussi montrer son accord par des paroles, des gestes ou une attitude, comme un sourire. Toutefois, une personne qui garde le silence ou ne fait rien ne donne pas son accord à un geste sexuel. Elle n’a pas besoin de résister physiquement pour montrer qu’elle n’est pas d’accord. Le consentement doit être donné par la personne qui participe à l’activité sexuelle. Il ne peut pas être donné par quelqu’un d’autre. Dire oui à certains gestes, dire non à d’autres Une personne peut consentir à certaines activités sexuelles et ne pas être d’accord avec d’autres. Par exemple, on peut avoir consenti à un baiser et refuser d’avoir une relation sexuelle. Dire oui puis changer d’idée pendant l’activité sexuelle Une personne peut arrêter de consentir à une activité sexuelle à tout moment. Dès qu’une personne exprime son refus par des paroles ou des gestes, l’activité sexuelle doit cesser. Le consentement doit être libre et éclairé Il existe des situations où le consentement d’une personne n’est pas valide parce que son consentement n’était pas libre et éclairé. C’est le cas quand un des partenaires se sent obligé d’accepter ou quand il accepte et qu’il n’est pas au courant de certains risques importants. La force ou les menaces Lorsqu’une personne accepte une activité sexuelle parce qu’on la force physiquement ou qu’on menace de lui faire mal, son consentement n’est pas valide.
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