Le viol est défini par le Code pénal comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. C’est un crime passible de la cour d’assises. Depuis le 1er mars 2017, le délai de prescription a doublé pour les majeurs victimes de viol. Il est passé de dix à vingt ans à compter de la date des faits. Si une action en justice a été entamée avant cette date, le délai légal reste de dix ans. Le droit de porter plainte dure jusqu’à vingt ans après la majorité (18 ans), jusqu’à 38 ans donc. L’allongement de la prescription pourrait inciter de nombreux hommes et femmes à parler. Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, on considère que seule une victime de viol sur dix porte plainte contre son agresseur. P. 24 Le périmètre de l’enquête nationale sur les VIolences subies et les RApports de GEnre (VIRAGE) devrait être étendu à la Nouvelle-Calédonie. Différente dans son approche de l’étude de l’INSERM, l’enquête VIRAGE étudie en profondeur les liens entre les auteurs et les victimes de violences au sein de la famille ainsi que les conditions dans lesquelles intervient la violence intrafamiliale et son impact sur ses différents protagonistes. Elle évaluera les dispositifs mis en place depuis l’étude de l’INSERM. L’ENQUÊTE VIRAGE VIOL, QUE DIT LA LOI ? Au Comité de promotion de la santé sexuelle (CPSS), situé au centre-ville de Nouméa, les jeunes peuvent trouver auprès des professionnels les réponses à toutes leurs interrogations.
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