Les fausses couches sont des avortements spontanés survenant dans les cinq premiers mois de la grossesse. Il s’agit d’une complication fréquente, qui concerne 10 à 15 % des grossesses. Ces complications sont très différentes d’un point de vue physiologique et psychologique, selon qu’elles interviennent au début ou à la fin de la grossesse. Souvent accompagnées de saignements et de douleurs importantes, elles doivent amener à consulter un médecin. Selon les cas, un traitement médical ou chirurgical peut être nécessaire. Le plus souvent, elles sont uniques et ne compromettent pas le futur projet de grossesse. LES FAUSSES COUCHES P. 42 Boire de l’alcool, alors que l’on est enceinte, comporte des risques pour le développement du bébé. Le placenta ne filtre pas l’alcool et le foie du fœtus n’est pas encore efficace pour l’éliminer comme le ferait celui d’un adulte. L’alcool agit comme une toxine et, selon le stade de la grossesse, il altère les différentes étapes de développement. Le système nerveux du bébé est le plus sensible à l’alcool, qui attaque directement les neurones. Les organes se développent moins bien, les risques d’accouchement prématuré augmentent. Non seulement le tabac est un facteur avéré de troubles de la fécondité féminine et/ou masculine, mais il peut aussi mettre en péril la grossesse en elle-même (grossesses extra-utérines et fausses couches). Le tabac serait également responsable d’une fréquence accrue d’hémorragie de la délivrance et de délivrance artificielle. Le cannabis peut altérer les fonctions cognitives des enfants dont la mère a fumé excessivement au cours de sa grossesse et engendrer des troubles du comportement de l’enfant. Vers dix ans, ils sont davantage hyperactifs, impulsifs et inattentifs, ils présentent plus de troubles scolaires et sont plus souvent anxieux et dépressifs. PAS D’ALCOOL, DE TABAC NI DE DROGUES PENDANT LA GROSSESSE
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