P. 68 Il se peut qu’une femme accepte sa grossesse, mais se trouve dans l’impossibilité d’assumer la charge de l’enfant à naître. Après avoir été informée par les services sociaux de toutes les aides auxquelles elle peut prétendre, elle peut alors choisir entre accoucher sous le secret ou donner son enfant à l’adoption. La femme a la possibilité d’accoucher dans l’anonymat. Lors de l’accouchement, la mère peut demander que le secret de son admission et de son identité soit préservé. Aucun nom ne figurera sur le dossier médical. Aucune pièce d’identité ne peut lui être demandée et aucune enquête ne peut être menée. Si elle l’accepte, elle peut toutefois laisser des renseignements sur sa santé et celle du père, les origines de l’enfant et les circonstances de la naissance ainsi que, sous pli fermé, son identité. Elle peut à tout moment donner son identité sous pli fermé ou compléter les renseignements qu’elle a donnés au moment de la naissance. Ces informations seront remises à l’enfant si celui-ci le demande avant ou après sa majorité. L’enfant est confié au service de la Protection de l’enfance. Il est de ce fait entièrement pris en charge par l’Aide médicale. Où peut s’adresser une femme enceinte qui ne souhaite pas garder l’enfant ? Le service de la Protection de l’enfance, le Centre de santé de la famille, l’assistance sociale de la DPASS peuvent accueillir, écouter et conseiller ces femmes en situation de détresse. L’anonymat est respecté. L’ACCOUCHEMENT SOUS LE SECRET Une personne mineure peut accoucher sous le secret sans craindre que son identité soit révélée.
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