Le travail au féminin

Les accords fondateurs La Nouvelle-Calédonie est, au sein de la République française, une collectivité sui generis en voie d’émancipation. Le Congrès, formé par la réunion d’une partie des élus des trois provinces, compte 54 membres. Il a pour vocation de voter les délibérations et les lois du pays concernant les affaires communes à l’ensemble du Territoire. Les provinces sont des collectivités territoriales qui disposent d’une compétence de droit commun. Elles s’administrent librement par des Assemblées élues pour cinq ans au suffrage universel direct. L’exécutif de la Nouvelle-Calédonie est assuré par un gouvernement collégial (5 à 11 membres), élu par le Congrès à la proportionnelle des groupes politiques. Les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998) ont organisé l’émancipation de la Nouvelle-Calédonie au travers d’un partage de souveraineté avec la France. Au terme de l’accord de Nouméa, seules les compétences régaliennes (monnaie, justice, ordre public, défense, relations étrangères) seront encore exercées par l’État. La Nouvelle-Calédonie est donc pleinement compétente en matière de droit du travail. Le Code du travail de la Nouvelle-Calédonie a été publié le 1er mai 2008 et un Conseil du dialogue social a été instauré en décembre 2010. « Terre de parole, terre de partage » Devise de la Nouvelle-Calédonie Les institutions P. 11 Mission à la condition féminine de la province Sud

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