Le travail au féminin

En 2013, Fidji a, pour la première fois, mis en place un salaire minimum obligatoire. Les femmes qui travaillent dans le tourisme, le textile et les services ont été les premières bénéficiaires de cette décision. Le plafond de verre est une expression d’origine américaine datant de la fin des années 1970. Elle désigne les « freins invisibles » à la promotion des femmes dans les structures hiérarchiques. Le plafond de verre constitue un obstacle dans l’évolution de leur carrière au sein de l’entreprise et limite leur accès à des postes à responsabilité. Dans le Pacifique le plafond de verre L’écart des salaires, une réalité Entre 2013 et 2015, le salaire moyen a augmenté en Nouvelle-Calédonie : celui des femmes de 2,4 % et celui des hommes de 4,8 %. L’écart moyen entre les salaires des hommes et celui des femmes a atteint 3 % en 2015 contre 1 % en 2013. En tenant compte de l’ancienneté, les disparités sont beaucoup plus marquées dans le secteur public que dans le secteur privé. Dans le secteur public, les femmes touchent en moyenne 15 % de moins que les hommes, contre 4 % de moins dans le secteur privé. À diplôme égal, les femmes perçoivent toujours moins que les hommes et les écarts se creusent avec l’élévation du niveau de formation. À l’échelle mondiale, les femmes gagnent en moyenne 23 % de moins que les hommes, selon l’ONU. « La répartition inégale du travail domestique et de soins non rémunérés entre hommes et femmes, et entre les familles et la société, est un facteur déterminant des inégalités entre les sexes au travail. » Organisation Internationale du Travail (OIT) P. 30

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=