De ses douloureuses jeunes années à l’Aide sociale à l’enfance, Aurélia Boissery a tiré une incroyable force. Après un double cursus universitaire en Lettres et en Sciences criminelles, pendant lequel elle rencontre l’homme de sa vie, elle entame une carrière professionnelle toute tracée dans une société métropolitaine réputée. Là, elle se découvre une vocation dans les relations humaines, la médiation et la négociation. Taraudée par le mal du pays, elle décide de revenir en NouvelleCalédonie pour mettre ses compétences au service des entreprises, avec l’ambition plus large de contribuer au destin de son île natale. Vous avez beaucoup voyagé et tâtonné avant de créer, en Nouvelle-Calédonie, l’entreprise Propulse-Assistance spécialisée dans les relations sociales. Était-ce plus facile ici qu’ailleurs ? En métropole, je me réfugiais dans les études, dans une soif inextinguible de tout apprendre, mais au fond, j’étais tenaillée par des projets plus ambitieux. Peu après la naissance de ma fille, je suis revenue en Nouvelle-Calédonie, où le monde du travail m’a tout de suite donné ma chance. J’ai pu progresser rapidement et mettre au jour des talents de médiatrice que j’ignorais jusqu’alors. J’aime les relations humaines, je sais courber les angles et traiter les situations conflictuelles. Aussi lorsqu’elle s’est présentée, j’ai saisi l’occasion de lancer ma propre société d’assistance, d’abord en parallèle de mon emploi, puis en solo au sein de la pépinière de la Chambre de commerce et d’industrie. Aurélia Boissery « Croyez en vous, mais remettez-vous toujours en question. » P. 50
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