Le travail au féminin

Entre l’université de la NouvelleCalédonie, où elle a passé sa licence de Sciences physiques, et le Centre de radiothérapie de la Nouvelle-Calédonie (CRNC), qu’elle vient d’intégrer en tant que radiophysicienne, 7 ans se sont écoulés. Des années d’apprentissage passionné, de travail acharné, qui ont permis à Morgane Pinpin d’obtenir le diplôme de qualification en physique radiologique et médicale délivré par l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) de Saclay. Pour y parvenir, elle a bénéficié d’une bourse attribuée en fonction des besoins prévisionnels de la Nouvelle-Calédonie. Après trois années d’expérience professionnelle en métropole, la jeune femme de 29 ans revient travailler au pays dans les meilleures conditions. Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à choisir le métier de radiophysicienne médicale ? La physique médicale recouvre deux domaines d’intervention, qui me passionnent : la physique et la médecine. Je tiens ma fibre scientifique de mon père, qui était contrôleur aérien dans l’armée de l’air, puis technicien dans les télécoms. Je me suis véritablement enthousiasmée pour la physique en terminale S au lycée Jules-Garnier. J’étais attirée par l’expérimentation des phénomènes physiques, la compréhension du monde qui nous entoure, que ce soit à l’échelle de l’univers ou à celle des particules. En abordant la physique dans le domaine médical, on œuvre pour la santé des autres. C’est une sensibilité que je tiens de ma mère et c’est la raison pour laquelle j’ai orienté mes études en ce sens, dès mon master 1 à l’université Paris sud 11 (Orsay), puis plus spécifiquement en master 2 à l’université Claude-Bernard à Lyon, Morgane Pinpin P. 60

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