GUIDE MÉTHODOLOGIQUE DU PLAN D’URBANISME DIRECTEUR EN PROVINCE SUD P. 68 Remarques Cette règle joue à la fois sur la densité, la physionomie du quartier et la préservation des pentes, reliefs et points de vue. Elle doit préciser les modalités de calcul de la hauteur et les points de référence car cela influencera les formes de toitures choisies et aussi l’intégration dans les pentes des constructions (pour des bâtiments accolés, calcul de la hauteur générale de la construction ou appréciation pour chaque corps de bâtiment – la définition de « bâtiment accolé » devra alors figurer dans le lexique). Dans les zones urbanisées il est souhaitable que cette règle tienne compte des hauteurs existantes. Soit celles-ci seront considérées comme les hauteurs maximales à ne pas dépasser, soit un ou plusieurs étages supplémentaires pourront être autorisés : par exemple autoriser un étage supplémentaire par rapport à l’existant favorise le renouvellement urbain et limite l’étalement des constructions. Questions à se poser • Quel aspect souhaite-t-on donner au quartier ? • Souhaite-t-on augmenter les hauteurs ou au contraire limiter son impact visuel ? • Est-ce qu’une augmentation des hauteurs est souhaitée pour permettre notamment le renouvellement urbain ? • Si une densification est recherchée, est elle privilégiée en hauteur ou non ? • Comment s’insèrent les constructions dans les pentes et sur les reliefs ? • Quels sont les points de vue à préserver ? • Quel point de référence sera pris en compte dans le calcul de la hauteur ? • Faut-il définir une hauteur différenciée en fonction de la nature de la construction (principale ou annexe) ? • Les pilotis entrent ils dans la définition de la hauteur ? • Une densité minimale peut-elle être justifiée par la proximité de transports collectifs ? Lp. 112-10 d) Hauteur des constructions Règlement
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