Guide méthodologique du PUD - partie 2

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE DU PLAN D’URBANISME DIRECTEUR EN PROVINCE SUD P. 23 Traduction dans le PUD En plus des mesures prises par la municipalité pour favoriser la biodiversité et la nature en ville dans l’aménagement des espaces publics, la commune peut mettre en place plusieurs mesures contraignantes ou incitatives dans son PUD. Diagnostic De la même façon que pour la préservation des milieux sensibles et espèces endémique, un diagnostic des espaces de biodiversité est à établir dans le rapport de présentation. Ce diagnostic, établi au regard des espaces existants et de leur évolution passée, permet également d’identifier les corridors écologiques structurants, à conforter ou manquants. Pour une vision complète, le diagnostic du territoire prend en compte plusieurs échelles d’analyse, du corridor écologique inter-communal au jardin privatif. Trame Verte et Bleue Cet état des lieux peut alors permettre de déterminer la structuration d’une « trame verte et bleue » pour la commune. Une « trame » est constituée de noyaux d’habitat et de corridors. Les noyaux d’habitat sont les grandes zones naturelles, accueillant de nombreuses espèces ou des zones plus petites mais jouant aussi un rôle dans la conservation de la biodiversité. Selon leur surface, leur âge et leur composition, ces noyaux secondaires peuvent être des sources d’espèces remarquables (par exemple petite zone de forêt sèche). Le deuxième élément de la trame correspond aux corridors biologiques connectant les noyaux d’habitat et permettant le déplacement des animaux et des plantes. Plus ces corridors sont larges et continus, plus ils sont connus pour être efficaces pour un maximum d’espèces. Cependant, certaines espèces supportent des interruptions dans les corridors, soient qu’elles peuvent cheminer sur quelque distance dans une matrice qui n’est pas trop hostile et sans barrière importante, soient qu’elles volent par-dessus.6 Concrètement cette trame peut être traduite par des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) qui préconisent la perméabilité entre les constructions entre deux noyaux d’habitat. D’une façon plus restrictive, le règlement peut prévoir des emplacements réservés ou des zones naturelles inconstructibles dans son zonage.

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