GUIDE MÉTHODOLOGIQUE DU PLAN D’URBANISME DIRECTEUR EN PROVINCE SUD P. 32 Renouvellement urbain et préservation des espaces naturels Définition L’étalement urbain correspond au fait de développer les constructions en périphérie voire en dehors des zones déjà construites. Cette pratique consomme les espaces agricoles et naturels de la commune de façon excessive et génère des effets négatifs en termes de développement durable : accroissement des déplacements motorisés (pour les trajets des nouvelles constructions en périphérie vers le centreville ou les pôles d’emplois par exemple), nécessité d’étendre les réseaux vers les nouvelles constructions, banalisation des paysages, etc. Au contraire, le renouvellement urbain permet la reconstruction de la ville sur elle-même sans impact sur les zones non bâties situées à l’extérieure de l’enveloppe urbaine. Depuis l’approbation du CUNC, en 2015, les textes réglementant l’urbanisme en Nouvelle-Calédonie ont mis l’accent sur l’enjeu de gestion raisonnée de l’espace. Les documents d’urbanisme doivent déterminer les conditions permettant d’assurer un équilibre entre la préservation des ressources et le développement du territoire. Cela implique une utilisation économe des espaces naturels ou agricoles, et une utilisation prioritaire des espaces déjà urbanisés, notamment grâce au renouvellement urbain. Le renouvellement urbain, c’est changer les lampadaires ? FAUX ! Le renouvellement urbain, correspond à la recherche de nouvelles opportunités de constructions dans les zones déjà bâties de la ville. Cela permet de réduire l’impact de celles-ci car elles sont alors situées : • dans des zones plus proches du centre-ville ou des pôles d’emplois ce qui limite les besoins en déplacements ; • hors des zones naturelles ou agricoles qui sont alors préservées ; • dans des zones où les réseaux sont déjà existants ; • dans un paysage déjà bâti qui pourra être éventuellement modernisé par ces constructions nouvelles. Vrai Faux ?
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