Guide méthodologique du PUD - partie 2

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE DU PLAN D’URBANISME DIRECTEUR EN PROVINCE SUD P. 67 Prévention des risques et nuisances de toute nature Définition La prévention des risques et nuisances correspond à la mise en place de normes préventives pour protéger les constructions des risques technologiques, des risques naturels, des pollutions et nuisances variées : bruit, air, nuisances visuelles, etc. Les risques technologiques peuvent être liés à des zones de danger technologiques autour de certaines industries, ces périmètres de danger sont établis par la DIMENC autour des établissements jugés prioritaires. Ces risques peuvent aussi être liés à des installations et grands équipements tels que les aérodromes ou aéroports qui prévoient par exemple des zones de dégagement, c’est-à-dire des zones inconstructibles ou constructibles sous conditions en proximité des pistes. Les risquesnaturelsenprovinceSudsontprincipalement les risques d’inondation, de glissement de terrain et d’exposition à l’amiante. Les nuisances à prendre en compte dans le développement de la ville sont notamment le bruit et la pollution de l’air. Bien au-delà de questions de confort, elles sont appréhendées comme ayant des effets sur la santé. En milieu urbain, le bruit routier est la nuisance la plus saillante. Elle est liée au mode de déplacement essentiellement automobile et aux modes de gestion des infrastructures, notamment en termes de régulation du trafic et de vitesse maximale autorisée. Une gestion intégrée de la question du bruit routier dans la ville a de nombreuses répercussions positives : réduction des nuisances sonores et amélioration de la qualité de vie en ville, diminution de la pollution atmosphérique, amélioration de la sécurité routière, création de valeur économique et urbaine pour des terrains délaissés par exemple. Ces nuisances autour de certains infrastructures ou zones d’activités sont aussi à prendre en compte dans les décisions d’aménagement et dans les choix traduits dans le PUD. Mairie de Paris, “Référentiel : Un aménagement durable pour Paris », 5e édition, Mai 2010 60 décibels + 60 décibels = 120 décibels ? FAUX ! Plusieurs sources de bruit ne s’additionnent pas comme deux nombres classiques. Dans le cas de deux sources de bruits égales : 60 décibels + 60 décibels = 63 décibels ! Si deux niveaux de bruit sont émis simultanément par deux sources sonores, et si le premier est au moins supérieur de 10 dB au second, le bruit le plus fort « masque » le plus faible : 60 dB + 70 dB = 70 dB ! Ainsi si une voiture (60 dB) et un bus (70 dB) passent simultanément, l’oreille n’enregistrera que le plus fort, le niveau sonore du Bus. Il est donc intéressant dans l’aménagement du territoire de profiter de cet effet de masque et de regrouper certaines infrastructures ou destinations sources de bruit. Vrai Faux ?

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