18 19 En balade au fil des eaux En balade au fil des eaux Direction du Développement Durable des Territoires de la province Sud I Des spécificités liées au degré d’hydromorphie du sol Les maquis des zones humides quasi permanentes occupent les basses plaines et les alluvions des cours d’eau qui la drainent et se divisent en trois grandes formations : - - Le maquis des plaines hydromorphes - - Le maquis rivulaire, le long des rivières et creeks - - Le groupement végétal des dolines Un paysage aux horizons lointains et découvert Ces grandes étendues herbeuses, ondulant au gré du vent offrent un paysage souvent très ouvert où le regard file et embrasse l’horizon. Quelques silhouettes grêles d’arbustes émergent très ponctuellement de cette masse herbacée où gouttelettes et toiles d’araignées viennent se suspendre. Cernées par les reliefs environnants ou par des zones de maquis haut installées sur de faibles reliefs, les masses de touffes végétales compactes en aires à densité variable alternent avec les zones scintillantes reflétant le ciel. Les maquis à hydromorphie quasi permanente Le maquis des plaines hydromorphes Un écosystème singulier menacé Les maquis des zones humides quasi permanentes (maquis des plaines hydromorphes et maquis rivulaire) constituent un écosystème particulier, très original, qui ne se rencontre que dans l’extrême Sud de la Grande Terre. Ils peuvent se trouver menacés par les feux, les futures activités minières, sylvicoles et industrielles puisqu’ils se trouvent directement sous l’influence des variations de l’environnement hydrologique susceptible d’être modifié par les retenues d’eau et les travaux miniers. Autrefois, un paysage arborescent Ces zones humides et inondables auraient été occupées antérieurement par des formations marécageuses arbustives, hautes à arborescentes selon les études palynologiques réalisées dans les lacs du plateau de Goro (Hope et Pask 1998) - lacs constituant de véritables archives de l’histoire de la végétation du Sud de la Grande Terre au cours des 30 000 dernières années. Aujourd’hui, ce groupement est désigné comme l’association à Pancheria communis et Cloezia buxifolia, (Jaffré, 1980), arbustes communément trouvés dans ces milieux.
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