MERLE DES MOLUQUES En 1867, une prolifération de criquets a été à l’origine de l’introduction du merle des Moluques ou Martin triste (Acridotheres tristis) . Cette espèce originaire des Indes s’est très vite acclimatée à la Nouvelle-Calédonie. À l’heure actuelle et selon l’IAC, le merle des Moluques serait présent sur toute la Grande Terre, hormis à l’Île des Pins et aux îles Loyauté. Il convient donc d’être vigilant et de ne surtout pas le déplacer volontairement dans ces secteurs encore indemnes. prolifique, il pond 2 à 3 fois par an et les pontes sont de 2 à 5 oeufs. Le bulbul à ventre rouge figure sur la liste de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature des 100 espèces parmi les plus envahissantes au monde. Dans les nombreuses îles du Pacifique où il a été introduit (Australie, Fidji, Îles Marshall, Nouvelle Zélande, Samoa, Tonga et Hawaï), il est considéré comme une menace sérieuse aussi bien pour les cultures fruitières et maraîchères que pour les oiseaux indigènes. Il contribue également à la propagation des espèces envahissantes végétales car il dissémine les graines sur des distances relativement importantes. En Nouvelle-Calédonie, il a fait l’objet d’études menées par l’Institut Agronomique Néo-Calédonien (IAC), sur la dynamique d’invasion et la stratégie de gestion de cet oiseau ravageur envahissant et introduit. Il fait également l’objet d’un programme de régulation et de suivi de son expansion via la cellule de veille de l’ANCB, le concours de la Fédération de la Faune et de la Chasse de Nouvelle-Calédonie et le service des gardes nature de la province Sud. Pour en savoir plus : www.cen.nc Guide de la chasse I Espèces dont la chasse est autorisée 21
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