VALORISATION DE LA BIODIVERSITÉ ET DES SUBSTANCES NATURELLES La biodiversité végétale terrestre calédonienne représente : 74 % des espèces végétales endémiques 3.400 espèces de plantes à fleurs (médicinales, aromatique, tinctoriale, ornementales) 4.500 extraits végétaux en collection 3.000 ans de savoirs traditionnels 5 instituts de recherche 2.200 ha de plantation et de pépinières (pin colonnaire, pin des Caraïbes, santal, kaori, …) 20 ressources végétales valorisées (principalement santal et niaouli) La filière de valorisation des ressources végétales représente environ 820 MF.XPF / 6.8 M€ 3 – LES SECTEURS ET OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE La valorisation des substances naturelles telles que les plantes aromatiques, tinctoriales, médicinales… mais aussi la culture de bois de construction ou encore d’essences tropicales présentent une potentialité intéressante. Afin de préserver cette ressource, la province Sud applique le protocole de Nagoya par le biais d’une procédure APA (accès et partage des avantages) visant à répertorier et tracer les prélèvements d’espèces en milieu naturel avec un retour au territoire et au propriétaire foncier sur les recettes réalisées par son exploitation. Avec une 3ème place mondiale pour son fort taux d’endémisme et le 2ème plus grand récif corallien du monde, la Nouvelle-Calédonie est considérée comme le 2ème des 34 « hotspots » de la biodiversité mondiale. 17
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