• Ne pas approcher à moins de 100 mètres. • Ne pas arriver par l’arrière ou par l’avant de la baleine ou du groupe. • Ne pas poursuivre les baleines. • Adopter un pilotage délicat, en évitant les manœuvres et changements brusques de direction ou de vitesse. • Prendre le temps d’analyser la si tuat ion avant d’approcher, en restant à plus de 500 mètres d’une baleine ou d’un groupe. • Si une VHF est à bord, contacter les gardes nature pour vous informer (canal 72). • Éviter toute action de nature à bloquer le déplacement des baleines. • Ne pas observer les baleineaux (moins de 8 mètres) ou groupe avec un baleineau. • Ne jamais traverser un groupe de baleines. Conserver une vitesse d’approche qui ne doit pas être supérieure à 3 nœuds de celle de l’animal. • Le s emba r c a t i on s en obs e r va t i on do i ven t impérativement être groupées, du même côté, dans la limite maximum de 4 embarcations autour d’une baleine ou d’un groupe. • Limiter les observations à un maximum d’une heure en continu par bateau et par baleine ou groupe de baleines*. ZONE D’OBSERVATION 300 mètres Vitesse maximum 3 nœuds Approche ni de face... ... ni par l’arrière. bateaux maximum sur un même côté 4 ZONE INTERDITE ZONE D’APPROCHE 100 mètres 300 mètres ligne d’attente 500 mètres Les bons gestes (Arts. 240-8 à 240-13 du code de l’Environnement) Le dérangement de mammifères marins est interdit, notamment tout acte produisant une modification de leur comportement, telle que l’augmentation de la vitesse de déplacement ou du temps d’apnée. Sanctionnable à hauteur de 90 000 F (amende doublée dans les aires marines protégées). Sanctions * La durée maximale d’observation cumulée sur une journée d’une même baleine ou groupe de baleines est de 3 heures. Espèces protégées LES OISEAUX MARINS DES ESPÈCES EMBLÉMATIQUES EN DANGER Le lagon calédonien est un site unique où les oiseaux marins sont d’une exceptionnelle diversité. Ces espèces vivent en pleine mer la majorité de l’année et se nourrissent de poissons. Ils se regroupent à terre chaque année pour se reproduire essentiellement entre octobre et mars. Cette obligation de vivre à terre périodiquement les rend très sensibles aux activités humaines : de nombreuses espèces d’oiseaux se sont déjà éteintes dans le Pacifique en raison de la proximité avec l’Homme. Très sensibles aux perturbations et au dérangement, ils trouvent dans notre lagon le calme et les ressources nécessaires pour nourrir leur progéniture. Ces conditions idéales font de la Nouvelle-Calédonie, et plus particulière le Grand Lagon Sud, une zone d’importance mondiale pour la conservation des oiseaux. La province Sud s’engage à garantir leur protection : toutes les espèces d’oiseaux marins sont protégées par le code de l’Environnement. DES MÂTS POUR LA TRANQUILLITÉ Des aménagements spécifiques sont faits pour favoriser la reproduction de certaines espèces plus menacées, comme la sterne Néréis ou la sterne de Dougall. Des mâts, installés sur les îlots, signalent la période de reproduction des colonies d’oiseaux. Le débarquement y est alors interdit. VOUS AVEZ TROUVÉ UN OISEAU MARIN EN DÉTRESSE ? Les bons gestes Afin de préserver les oiseaux marins, observez-les de loin. • Évitez les manipulations inutiles. Attention à son bec, il peut vouloir se défendre. Ne le nourrissez pas. • Placez-le dans un carton. Dans un endroit sombre, au calme, à l’abri de la chaleur, du soleil et des prédateurs. Contactez le service des gardes nature au 54 13 02. QUAND JE VOIS CE MÂT, JE NE DÉBARQUE PAS Guide du lagon I Les espèces protégées 36 37 Guide du lagon I Les espèces protégées
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