9 exceptionnelle Etymologie Ileo : du latin médiéval ileum, lui-même issu du grec ancien eiléô signifiant faire tourner, en raison de ses nombreuses circonvolutions dictyon : du grec signifiant réseau, filet garnierii en l’honneur du géologue Jules Garnier qui a découvert la garniérite et le nickel Son odeur nauséabonde de viande ou de fèces en décomposition, attire les mouches qui viennent le visiter, dispersant les spores. En vieillissant, il se délite, s’effondre et devient plus ou moins visqueux. Cette étonnante espèce a développé une très grande tolérance aux métaux lourds des sols ultramafiques tout en protégeant la plante avec laquelle il vit en symbiose. Ce champignon, dont la couleur semble provenir d’une veine de garniérite, pousse sur les sols si particuliers du maquis minier. Sa forme inhabituelle ressemble à une gracieuse cage ajourée. Juvénile, l’ileodictyon se présente sous la forme d’un œuf blanc de trois centimètres de diamètre. A maturité cet œuf se fend pour laisser sortir la partie fertile en forme de cage. Etymologie Cantharellus du grec Kantharos = coupe à boire. garnierii en l’honneur du géologue Jules Garnier Cette espèce a été découverte en 2004 poussant en groupe sur les sols nickélifères. Ce champignon charnu, en forme d’entonnoir, affiche une belle couleur jaune à jaune-orangé. Reconnaissable par la présence non pas de lames mais de plis sous le chapeau qui se prolongent le long du pied. Ces champignons mycorhiziens jouent un rôle essentiel sur la cohésion des sols et sont très étudiés dans le cas de la revégétalisation des sols miniers. Ileodictyon garnierii Famille : Phallacées Cantharellus garnierii Famille : Cantharellacées Nom commun : Chanterelle du maquis La NouvelleCalédonie compterait 30 000 espèces de champignons mais seules 500 espèces ont été décrites à ce jour ! Les biologistes sont nombreux à estimer que les champignons aideraient les végétaux à s’adapter à ce milieu hostile, sec et très pauvre en éléments minéraux grâce à leur mycélium qui augmente considérablement la surface d’absorption des racines. © C. Laudereau © P. Bourdeau
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