La provincialisation a eu pour objectif de participer au retour à la paix civile, l’intégration de la grande majorité des hommes politiques calédoniens aux institutions permettant une responsabilisation accrue des élus et le rétablissement d’un dialogue concret et constructif. Elle été mise en œuvre afin de rapprocher les élus et les administrations de la population afin de permettre aux adversaires d’hier de construire un « vivre-ensemble » calédonien, aussi bien dans les quartiers de Nouméa et du grand Nouméa qu’en Brousse ou qu’en tribus. La provincialisation s’inscrit pleinement dans le désir des trois partenaires des Accords de Matignon-Oudinot d’assumer une politique de rééquilibrage à la fois géographique et communautaire. La volonté du troisième partenaire qu’est l’État était que les non-indépendantistes et les indépendantistes, en fonction du partage des trois exécutifs provinciaux et de la présidence du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, intègrent toutes les dimensions de la gestion des différentes collectivités. Aujourd’hui, il est évident que ces objectifs ambitieux ont été atteints et que même si des tensions persistent, la situation est beaucoup plus sereine aujourd’hui. La mosaïque de communautés qui peuplent la province Sud forme à présent un cœur qui bat à l’unisson. Tous les citoyens de cette collectivité dynamique souhaitent le développement des infrastructures, de plus grandes opportunités d’emploi, un accès toujours accru aux cultures entrecroisées et la perpétuation du bien vivre spécifique à cette province française ultramarine et océanienne. La provincialisation, une avancée vers la réconciliation et la stabilité 12 ma province Sud
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