C’est le colon anglais Paddon qui a introduit en Calédonie, vers 1850, le premier troupeau de bovins, à l’île Nou. Les très importantes commandes de l’Administration Pénitentiaire ont permis le développement de cette filière entre 1862 et les années 1920. Longtemps extensif, cet élevage commence à s’intensifier avec l’introduction involontaire des tiques par l’armée américaine en 1942. Aujourd’hui, le cheptel calédonien est réputé pour sa qualité car il reste essentiellement semi-extensif avec un nourrissage à l’herbe. Environ 96 % de la surface agricole du pays sont destinés à la production bovine et la majorité du cheptel se trouve dans le sud de la côte Ouest. La province Sud, mène une réflexion globale sur le développement et la régulation économique de cette activité emblématique de l’esprit broussard. Le maraîchage, les vergers et l’aquaculture ont grandement façonné les paysages. Les porcheries et les élevages de poulets jouent également un rôle déterminant. Toutes ces activités sont créatrices de richesses et d’emplois. Mais, beaucoup reste à faire. En 2018, la filière avicole ne couvrait ainsi que 8 % des besoins du Grand Nouméa et la production bovine n’arrivait à répondre qu’à 60 % des besoins du pays. Partout, la province Sud participe à la mise en œuvre de pratiques agricoles vertueuses : diversification des races, amélioration de la qualité génétique des troupeaux, rotation des pâturages, développement des insecticides naturels, ou encore formation des éleveurs. Élevage, vers des pratiques agricoles durables 54 ma province Sud
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