Thio, la commune du nickel Thio fut longtemps le joyau de la Société Le Nickel et l’extraction du minerai s’y perpétue depuis plus de cent ans. Les tragiques événements politiques des années 1980 ont profondément marqué cette commune, qui a bénéficié d’une attention toute particulière de la province Sud dès sa création. Cette commune immense est traversée par la rivière Thio et le pic Ningua y culmine à 1 343 mètres. La population est d’environ 2 600 habitants répartis entre Thio-village, Thio mission et 13 tribus, réparties en deux grandes chefferies, où demeurent 60 % des habitants. Un musée de la mine très moderne, soutenu par la province Sud et géré par l’office de tourisme municipal, résume l’histoire locale, qui est aussi l’histoire économique de tout le pays. Yaté, le bout de la terre Yaté fait des parties des communes longtemps excentrées, car elle se situe à 80 km de Nouméa et nécessite la traversée de la Chaîne centrale par une route en lacets. Cette commune immense de 1 338 km2 ne compte que 1 700 habitants. Historiquement, Yaté a intéressé les petits mineurs en raison de ses gisements de nickel et de fer. Les impressionnants vestiges de la mine de fer des Japonais sont visibles à la sortie de la tribu de Goro. Plus de 1 500 engagés asiatiques travaillaient au pic et à la pioche sur ce site isolé où l’on trouve toujours des tapis roulants rouillés et une jetée aérienne en béton et en acier qui permettaient l’embarquement du minerai en mer. Les pétroglyphes de la Rivière Bleue rappellent une antique implantation humaine dont le souvenir s’est perdu dans les limbes du passé. La population de Yaté a toujours été dispersée le long du rivage. La Côte Oubliée, entre Yaté et Thio, est particulièrement préservée et elle se prête parfaitement au développement d’un écotourisme responsable. 64 ma province Sud
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