Ma province Sud - La France du Pacifique

Après « plusieurs décennies d’incompréhension et de violence », les Accords de Matignon sont signés le 26 juin 1988 par Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, sous l’égide de Michel Rocard. En août 1988, il est complété par l’accord d’Oudinot, qui définit l’organisation institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie. C’est le Premier ministre Michel Rocard qui propose en 1988, au nom de l’État, la création de provinces dans le cadre des négociations des Accords de Matignon-Oudinot. Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou finissent par s’emparer de cette idée novatrice et fondatrice du « vivre-ensemble ». Une poignée de main pour un destin commun Les Accords de Matignon- Oudinot reposent sur un compromis historique qui fonde depuis trente ans la paix retrouvée et la construction d’un destin commun. Obtenus grâce à des efforts de dialogue et de consensus, ils prévoient une période de développement de dix ans avec des garanties institutionnelles, à l’issue de laquelle un scrutin d’autodétermination serait organisé. La création de trois provinces dotées de compétences propres pour assurer un partage des responsabilités, le programme 400 Cadres devenu Cadres Avenir, la réalisation de nouvelles infrastructures telles que la transversale Koné-Tiwaka, ou encore la reconnaissance de la culture kanak au travers du Centre culturel Tjibaou participent à la politique de rééquilibrage et de développement de la Nouvelle-Calédonie voulue par les partenaires politiques calédoniens. L’État a fait d’importants efforts financiers pour garantir ce rééquilibrage. 9

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