ACTUALITÉS Service national universel : «Jene savais pas ce qu’était la cohésionenarrivant» 239 jeunes volontaires, venus de toute la Nouvelle-Calédonie, se sont retrouvés à Dumbéa et à la Foa, pour vivre deux semaines d’activités et d’apprentissages en collectivité. Un séjour aux couleurs des valeurs de la République et de l’engagement citoyen. 14 Sur le papier, le Service National Universel (SNU) s’adresse aux jeunes âgés de 15 à 17 ans souhaitant adhérer au projet d’une société de l’engagement. Il s’inscrit dans la continuité des parcours scolaires et favorise l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, en particulier ceux issus des milieux les plus défavorisés. Un dispositif prometteur que les élus de la province Sud souhaitent généraliser. Mais, il faut bien le reconnaître, les 239 participants de cette première promotion restaient plutôt vagues sur leurs attentes avant le 9 octobre, jour officiel du lancement, tout en se montrant fiers d’être précurseurs, encouragés par la présidente de la province Sud, Sonia Backès : « Vous êtes les ambassadeurs de cette première promotion du Service National Universel qui rassemble autour des valeurs de la République et de la vie citoyenne en Nouvelle-Calédonie. » Entièrement financé par l’État, ce séjour de 12 jours à La Foa et Dumbéa promettait aux adolescents l’opportunité de vivre « une expérience exceptionnelle sous le signe de la diversité culturelle, du vivre-ensemble, de la solidarité et de l’engagement citoyen en Nouvelle-Calédonie » rappelait même la présidente aux côtés du Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, du membre du gouvernement, Christopher Gygès, des responsables du SNU et des représentants de la communauté éducative. Et 12 jours plus tard, lors de la cérémonie de clôture de cette première promotion, l’heure était au bilan. « Comme une seconde famille », « Nous avons tissé des liens de sororité et de fraternité », « Je ne savais pas ce que c’était que la cohésion en arrivant », « Comme des amis, on se tire vers le haut ». À en croire les témoignages qui se sont succédés dans l’amphi 400 de l’université, le séjour de cohésion a eu l’effet escompté. Sur le parvis, entre deux photos souvenirs de leurs camarades, c’était avec un grand sourire que Djane, Océane, Harmony et Hadassa revenaient sur ces deux semaines. « Nous avons appris beaucoup de choses, sur des métiers ou sur la santé par exemple. Nous avons fait de nombreuses activités (échecs, danse, cricket, voile, course d’orientation, foot…) et visité plusieurs sites intéressants, découvert des institutions… ». « Ça vous a plu ? » tentet-on, elles n’hésitent pas une seconde : « Oui ! ». Leurs motivations initiales : découvrir, échanger, rencontrer d’autres personnes, s’aérer… Mission accomplie ! Bientôt une mission d’intérêt général Si ce séjour n’est qu’un premier pas dans la construction de leur avenir, et il se poursuivra bientôt avec une mission d’intérêt général et d’une phase d’engagement volontaire d’au moins trois mois, ce premier retour d’expérience permet d’être optimiste. Devant les 239 jeunes volontaires et quelques familles fières de les accompagner, Jules Hmaloko, secrétaire général adjoint du Haut-Commissariat de la République a présidé la cérémonie de clôture et de remise des diplômes. Aux côtés de la présidente du l’université Catherine Ris, du coordinateur SNU Jean-Luc Faure, de la vice-présidente du gouvernement Isabelle Champmoreau et de Jean-Gabriel Favreau, élu provincial, il a salué l’engagement des jeunes, leur esprit citoyen et le vivre-ensemble qui les anime. Jean-Gabriel Favreau a tenu à rappeler qu’à travers sa stratégie Jeunesse, la province Sud a fait de l’engagement des jeunes un objectif politique majeur. « La présidente et moi-même sommes fiers de voir de jeunes Calédoniens réunis pour faire vivre les valeurs de la République et nous sommes honorés de rencontrer ici, avec vous, la cohésion nationale. Il n’est pas de plus noble cause que celle de servir son pays et de partager avec d’autres cet engagement. Ce matin, je peux vous l’assurer, ce SNU en Nouvelle-Calédonie est une réussite partagée ». Des jeunes qui ont aussi pu échanger avec la secrétaire d'État à la Jeunesse et au SNU, Prisca Thévenot. RETROUVEZ EN VIDÉO
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