7 À la tête d’un troupeau d’une quinzaine de bœufs, Élodie privilégie l’acquisition de futurs bœufs lorsqu’ils sont encore des veaux, âgés de 8 à 10 mois. Ses bêtes évoluent principalement en plein air, se nourrissant d’herbe. Élodie et son compagnon s’emploient à produire une viande d’exception. Elle représente la nouvelle génération d’éleveurs en Nouvelle-Calédonie. C’est également le cas d’Aude et de Pierre-Olivier Roux qui ont un élevage de 430 bêtes de race Droughtmaster à La Foa. Ils aiment travailler au contact de la nature et à cheval, dans le respect et au rythme de l’animal. Ils ont à cœur le bien-être animal, et tâchent de continuer d’améliorer la génétique des troupeaux. Leur objectif : « faire découvrir aux consommateurs la qualité et les saveurs de la viande calédonienne. » Pour envoyer tous ces produits jusqu’aux papilles parisiennes, des mois de travail ont été nécessaires. À l’initiative d’un tel déplacement, la province Sud a mobilisé tout comme la province des Iles Loyauté, ses agents et invité la Chambre d’Agriculture et de la Pêche de Nouvelle-Calédonie. Car en plus de présenter un savoir-faire et d’offrir des débouchés commerciaux au monde agricole calédonien, la présence au Salon permet de développer des échanges avec certains territoires, comme ce fut le cas l’année dernière avec La Réunion sur la problématique de l’autosuffisance alimentaire. Rien que la première journée, près de 63 000 visiteurs ont foulé les allées du Salon. Dans un contexte agricole métropolitain tendu, les Outre-mer et surtout le Pacifique, ont su tirer leur épingle du jeu en offrant leur bonne humeur et, du côté du stand de la Nouvelle-Calédonie, des produits d’une qualité souvent insoupçonnée de l’autre côté du globe... RETROUVER LESPARTICIPANTS
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